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L'Inspection fédérale de l'environnement du SPF Santé a effectué l'année dernière 156 contrôles dans le cadre de la lutte contre le commerce illégal d'espèces animales et végétales rares, ainsi que de leurs produits dérivés, soit quasiment un tiers de moins (-31 %) qu'en 2023, ressort-il des données du SPF Santé publiées lundi.
Un procès-verbal a été dressé dans 92 cas sur les 156 en 2024, ce qui représente une diminution de 11% par rapport à l'année précédente. Et 11 ont été accompagnés d'une saisie, contre 24 en 2023 (-54%).
Au cours de ces contrôles, les inspecteurs ont découvert près de 2.000 spécimens vivants et non vivants. Il s'agit principalement d'ivoire, de perroquets, de reptiles et de rapaces, mais aussi d'amphibiens, de mammifères, d'insectes et de mygales.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a été introduite en 1975. Elle a pour objectif de réglementer le commerce d'espèces sauvages d'animaux et de plantes.
Ce commerce est varié, allant d'animaux vivants et de plantes à une large gamme de produits dérivés : produits alimentaires, cuir exotique, instruments de musique, souvenirs, remèdes...
Les contrôles sont effectués dans les magasins, animaleries, chez les éleveurs et les particuliers, chez les antiquaires, les maisons de vente, les brocanteurs, mais aussi à l'entrée du territoire.