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La manifestation des travailleurs d'Audi est élargie à tout le secteur automobile.
La manifestation des travailleurs d'Audi Brussels, prévue le 16 septembre prochain, est devenue une mobilisation nationale interprofessionnelle, a indiqué lundi Sor Hillal, secrétaire général de la FGTB Métal.
"Le cas d'Audi Brussels est l'arbre qui cache la forêt d'une désindustrialisation massive en Europe et en Belgique", a-t-il soutenu, alors que l'industrie automobile fait face à de grandes difficultés sur le Vieux Continent.
Les organisations syndicales, en front commun FGTB-CSC-CGSLB, appellent donc à élargir le mouvement à tout le secteur. L'action est également soutenue par des syndicats européens.
Derrière le mot d'ordre "L'industrie est à nous", les syndicats espèrent "mobiliser un maximum de monde pour cette grande manifestation nationale". Le cortège, avec à sa tête les travailleurs et sous-traitants d'Audi, partira à 10h30 de la gare du Nord et se dirigera vers la place du Luxembourg, où auront lieu les prises de parole.
Van Hool hier, Audi et ses sous-traitants aujourd'hui, demain à qui le tour ?, s'inquiètent les syndicats.
"La Belgique a besoin d'une réindustrialisation à la pointe, pour son économie, pour son dynamisme, pour les emplois de qualité. L'austérité imposée par l'Europe est contre-productive à tous les niveaux", conclut la FGTB dans un communiqué.
Le 9 juillet dernier, juste avant la fermeture collective de l'entreprise pour plusieurs semaines, la direction d'Audi avait annoncé son intention de procéder à une restructuration de son usine bruxelloise, mettant en péril près de 3.000 emplois. Depuis lors, les travailleurs n'ont toujours pas repris le travail.
