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La maladie de la langue bleue pourrait impacter votre portefeuille: voici pourquoi

La fièvre catarrhale ovine, surnommée "maladie de la langue bleue", connaît une progression alarmante en Belgique, touchant près de 1.200 élevages. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur les prix, tandis que les autorités étudient des mesures pour contenir l'épidémie.

La fièvre catarrhale ovine, également connue sous le nom de "maladie de la langue bleue", affecte actuellement près de 1.200 élevages en Belgique.

C'est trois fois plus qu'il y a trois semaines, selon les dernières données de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca).

Cette maladie virale, transmise par un moucheron, touche principalement les moutons, mais aussi d'autres ruminants comme les bovins, les chèvres, et même les alpagas.

Conditions favorables à la propagation

"Les conditions météorologiques sont favorables au développement du moucheron", a précisé l'Afsca. Les moucherons sont vecteurs de la maladie, ce qui laisse présager une augmentation continue des cas dans les jours à venir.

Cette situation est similaire dans les pays voisins, notamment en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, où un nouveau sérotype du virus a été identifié en septembre 2023.

Impact économique et agricole

Environ 11.000 animaux sont déjà morts depuis le début de l'épidémie, représentant près de 10% du cheptel belge. L'association flamande des éleveurs d'ovins (VSH) avertit : "La fièvre catarrhale a sans aucun doute un impact sur le prix".

Le prix d'un agneau de pâturage a déjà augmenté de 22% par rapport à l'année dernière, et cette tendance pourrait se poursuivre, d'autant plus que la Belgique dépend fortement des importations pour satisfaire sa demande en viande d'agneau.

Mesures en Cours

Face à cette crise, le ministre sortant de l'Agriculture en Flandre, Jo Brouns, étudie des mesures pour soutenir la vaccination des ovins, actuellement à la charge des agriculteurs, afin d'immuniser un maximum d'animaux.

Des discussions sont également en cours avec le ministère de l'Environnement pour adapter les contrats de pâturage en fonction de cette situation critique.

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