Partager:
Les partis politiques font leur rentrée. Après les Engagés, c’est au tour des écolos de réunir ses partisans, dans le domaine de Massembre.
Après la débâcle des élections de juin, c’est un moment important pour les deux nouveaux co-présidents du parti Écolo : aujourd'hui, ils sont sur le devant de la scène pour leur discours de la rentrée, axé sur les négociations au fédéral. Ces derniers affirment que le climat et la santé ont pratiquement disparu du débat politique.
On s’est souvent senti bien seul pour parler de climat et d’environnement
Ils ne leur restent plus qu’un mois et demi pour ramener ces deux grands thèmes dans les esprits puisque le scrutin communal est déjà le 13 octobre prochain. En revanche, pas un mot sur leur lourde défaite aux dernières élections. Les deux co-présidents assument les erreurs du passé et espèrent que leurs messages seront à nouveau entendus.
"On s’est souvent senti bien seul pour parler de climat et d’environnement. D’ailleurs, ça s’est très vite vu dans l’accord de gouvernement régional : on ne parle que du climat et de l’environnement à la page 67, et c’est la seule page. Sans les écologistes, ce sujet sort complètement des préoccupations", avance Marie Lecocq, coprésidente du parti.
"Regardez ce qui se trame au fédéral ; on voit que le MR et les Engagés ont complètement perdus leur posture de campagne", ajoute Samuel Cogolati, coprésident du parti. "Aujourd’hui ce qui se trame, ce sont les économies de plusieurs milliards sur le dos des pensionnés, des augmentations des taxes et de la TVA sur des biens de première nécessité. Clairement, ici, ce sont les classes moyennes qui vont souffrir et nous, en tant qu’écologistes, voulons les défendre à tout prix".