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Les présidents des cinq partis pressentis pour former le prochain gouvernement fédéral ont prévu de se retrouver jeudi midi dans un climat marqué par de nombreuses fuites vers la presse.
Dans l'entourage des négociateurs, on juge ces fuites "embêtantes" mais sans toutefois menacer la formation de la future coalition.
Le formateur Bart De Wever réunira jeudi, pour la deuxième fois depuis le 13 octobre, les présidents de l'Arizona. Le bourgmestre d'Anvers espère pouvoir à présent accélérer les négociations, mais leur contenu fait l'objet de nombreuses fuites vers la presse.
Faut-il y voir le signe d'une méfiance entre partenaires? Pas forcément, répond un des négociateurs. "Le fait que beaucoup de choses sortent peut signifier que la méfiance règne, mais que les choses pourraient aussi aller vite".
La rencontre se tiendra au siège de la présidence de la Chambre sur l'heure de midi. Les présidents passeront en revue les différentes notes rédigées par les groupes de travail thématiques ainsi que sur la nouvelle version de la super-note socio-économique.
A différentes sources, on précisait toutefois qu'aucun dénouement n'est à attendre ce jeudi. D'aucuns doutent d'ailleurs qu'un accord de majorité puisse être bouclé d'ici le mois de novembre, nouvelle échéance citée par le formateur.
"Il y a encore beaucoup de travail à réaliser", glisse une source. "En 2019, il y avait eu l'urgence de la pandémie qui avait imposé d'aller vite. En trois semaines, on peut faire des choses, mais les défis socio-économiques actuels sont tout de même tout autre chose".
