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Kamala Harris en interview, Donald Trump avec des électeurs latinos: les candidats à la Maison Blanche continuent la campagne au pas de charge mardi, à deux semaines jour pour jour d'une élection aussi indécise que trépidante. Car à 14 jours du scrutin, aucun vainqueur évident ne se démarque.
Les enquêtes d'opinion semblent certes récemment donner un léger avantage à Donald Trump, qui mène à 78 ans sa troisième campagne présidentielle consécutive. Mais cette avance se situe systématiquement dans la marge d'erreur des sondages.
Kamala Harris, qui souffre d'un déficit de notoriété évident face à son rival républicain, déverse des centaines de millions de dollars dans la campagne pour tenter de prendre l'ascendant dans la course.
La candidate de 60 ans donnera mardi une nouvelle interview télévisée à la chaîne NBC, en plus d'envoyer sur le terrain l'un des émissaires les plus populaires de son parti: Barack Obama.
L'ancien président démocrate enchaînera les meetings dans le Wisconsin et le Michigan, deux des sept États les plus disputés de cette élection.
Donald Trump, qui envenime chaque jour un peu plus sa rhétorique contre les migrants participera, lui, à une table ronde avec des électeurs latinos depuis l'une de ses propriétés immobilières en Floride.
Le candidat s'envolera ensuite pour la Caroline du Nord, où il faisait déjà campagne lundi, pour un événement censé être consacré à l'économie - même si le républicain n'hésite pas à abandonner régulièrement son prompteur pour des remarques plus spontanées, voire franchement décousues.
Comme en 2016 et en 2020, quelques dizaines de milliers de voix dans une poignée d'États devraient permettre de savoir qui engrangera les 270 grands électeurs synonymes de victoire.
Plus de 15 millions d'Américains ont déjà voté par courrier ou en personne, selon l'organisation indépendante Elections Project, soit quelque 10% de la participation totale en 2020.