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Le MR et Les Engagés ont présenté leur accord de gouvernement pour la région wallonne et la fédération Wallonie-Bruxelles ce jeudi. Parmi les réformes annoncées dans la "Déclaration de Politique régionale", la coalition "Azur" souhaite que les demandeurs d'emploi aient plus rapidement un rendez-vous avec un conseiller.
Au niveau de l'emploi, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ont annoncé une série de réformes. Ils plaideront au niveau fédéral pour que les allocations de chômage soient limitées à deux ans. Certaines aides à l'emploi seront adaptées en Wallonie. Enfin, le rôle du Forem va être revu. Concrètement, chaque demandeur d'emploi verra un conseiller dans le mois suivant son inscription au Forem. Dans les deux mois, un plan de formation sera mis en place avec, à la clé, une proposition d'emploi dans les quatre mois.
Le Forem n'a pas souhaité réagir. Pour Sabrina et Leslie, deux demandeuses d'emploi en formation dans l'horeca se réjouissent de cette future réforme. "Je trouve qu'on donne un rendez-vous, mais la personne qui est devant nous, elle n'explique pas bien les choses ou elle n'a pas le temps", "ça commence à être épuisant. Si je pouvais trouver du travail plus vite, ça serait bien", déclarent-elles respectivement.
Même son de cloche au niveau de l'Union Wallonne des Entreprises. "Nous pensons que c'est un très bon texte. Je le trouve enthousiasmant, je le trouve mobilisateur. C'est un texte qui va nous engager dans les réformes que nous jugeons nécessaires pour que, vraiment, en Wallonie, on soit en capacité de reprendre notre destin en main", explique Cécile Neven, l'administratrice déléguée de l'Union Wallonne des Entreprises.
Une autre volonté du futur gouvernement wallon est de simplifier les démarches et d'éviter les doublons dans un même territoire. "La simplification, c'est toujours quelque chose qui est positif. Simplification administrative, que ce soit pour nos bénéficiaires, les demandeurs d'emploi, mais aussi pour nous en tant qu'organisme. Par contre, la rationalisation des moyens, là, on est encore un petit peu dans le flou", tempère Joeffrey Aspiazu, chargé de communication à l'InterMire.
L'objectif est d'atteindre 80% de taux d'emploi d'ici 2030.