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"Je n'en peux plus des articles où Georges-Louis explique qu'il se sent trahi par Conner": François De Smet incendie les "Feux de l'Amour" de l'Arizona

Plus de cinq mois après les élections fédérales, les partis qui tentent de former une majorité ne parviennent pas à se mettre d'accord. Pour François De Smet, c'en est trop.

Ce lundi, Bart De Wever se rend pour la onzième fois chez le Roi pour lui remettre un rapport désespérément vide. Plus de cinq mois après les élections, la situation semble toujours dans une impasse. Mais pour François De Smet, il est plus que temps qu'un gouvernement émerge. 

"Il faut d'abord rappeler la gravité de la situation", assène le député fédéral sur bel RTL. "Nous avons des signaux économiques inquiétants sur l'emploi, sur l'industrie. On va bientôt fermer notre avant-dernière usine auto. Il y a des familles en précarité, il y a la guerre en Ukraine, il y a le retour de Trump qui annonce un bouleversement sans doute économique et sur le plan de la défense... Et à côté de ça, on a Les Feux de l'amour."

Cette référence à la série télévisée bien connue, l'ancien président de Défi l'explique comme telle : "Je n'en peux plus de lire des articles où Georges-Louis explique qu'il se sent trahi par Conner, ou Conner explique qu'il n'a plus la confiance de Bart ou Sammy Mahdi trouve que septante six (députés, ndlr) ce n'est pas assez. On n'est pas à la hauteur des enjeux."

Pour appuyer encore ses propos, François De Smet ajoute qu'"il y a quand même une image de dilettantisme et d'amateurisme qui nous montre qu'on n'a pas des négociateurs qui sont aujourd'hui à la hauteur des enjeux."

"Ils ont gagné l'élection, donc c'est à eux de s'en sortir", estime encore le membre de Défi. "Je ne conteste pas, mais il est temps que vienne un sursaut parce que le monde d'à côté n'attend pas. Je suis désolé, on ne peut pas se permettre de continuer comme ça."

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