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Le président du parti Défi était l'invité de "La Dernière ligne droite" de ce mardi 21 mai. François De Smet a répondu aux questions de Martin Buxant sur ses propositions pour résoudre les problèmes d'insécurité à Bruxelles.
Des fusillades rythment le quotidien des Bruxellois depuis plusieurs mois maintenant. Invité de Martin Buxant à moins de trois semaines des élections, François De Smet a avancé ses propositions au sujet de l'insécurité grandissante. "Ça ne touche pas que Bruxelles, ça touche aussi des grandes villes comme Charleroi, Namur, Liège...", a-t-il lâché. "Cela fait un an et demi, deux ans qu'on interpelle au Parlement et qu'on a pris ce problème à bras-le-corps", a-t-il également affirmé.
Pour le président du parti Défi, l'origine de ces problèmes de réglements de compte se trouvent plus haut. "Nous pensons que les narcotrafiquants risquent de prendre une partie du contrôle de notre pays", a-t-il estimé sur le plateau de La Dernière ligne droite. "Je suis extrêmement sérieux", a-t-il ajouté. "Ils nous localisent et nous considèrent comme un État faible."
"Il faut attaquer les têtes"
Pour François De Smet, l'arrivée de la marchandise au port d'Anvers et le réseau de distribution sont à passer au peinge fin. Pour le politique, les narcotrafiquants voient également la scission entre le côté flamand et le côté francophone comme une aubaine pour s'implanter. Selon lui, les trafiquants se disent "Voilà un pays où les Flamands et les francophones s'enguirlandent, voilà un pays qui a désinvesti, encore merci le MR et la N-VA, pour sa police et sa justice... Et donc, attaquons, investissons."
Les petits dealers ne seraient que la partie immergée de l'iceberg du trafic de drogue en Belgique. Le vrai travail se trouverait ailleurs: "Ce qu'il faut, c'est attaquer les têtes et donc frapper l'argent là où il se trouve."
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