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Le formateur royal Bart De Wever sera reçu lundi à 12h30 par le Roi pour faire un nouveau rapport sur sa mission de formation d'un nouveau gouvernement fédéral.
Avant que Bart De Wever ne soit reçu par le Roi Philippe, un des enseignements les plus importants de notre Grand Baromètre est que les Wallons en ont ras-la-casquette car les négociations prennent trop de temps.
72% des Wallons ne trouvent pas acceptable qu’il faille autant de temps pour former un gouvernement – rappel, on y travaille depuis 169 jours et on est toujours nulle part. Les Wallons sont même plus remontés que les Flamands à ce sujet: au Nord du pays, ils sont 66% à trouver que les négociations prennent trop de temps. Au total, 68% des Belges trouvent que ces négociations sont un poil longues.
Une des solutions serait de former un gouvernement d’urgence. Ce serait un scénario où les libéraux flamands remplaceraient les socialistes flamands: problème, 49% des Belges ne veulent pas de ce gouvernement d’urgence qui disposerait de pouvoirs spéciaux pour régler les problèmes budgétaires de la Belgique.
Cependant: on notera que c’est dans les partis de droite et du centre qu’on est le plus enclin à soutenir un gouvernement d’urgence : 57% à la N-VA, 53% chez les Engagés et 52% au MR.
On en revient à la coalition en cours de formation, la fameuse Arizona.
Il est intéressant de noter que celui qu’on pointe comme le fauteur de troubles de la négociation, Conner Rousseau, le président des socialistes flamands, celui qui veut taxer les grosses fortunes, bénéficie de la compréhension de 50% des Belges.
A Bruxelles et en Wallonie, Rousseau a même une majorité derrière lui : 58 et 51% des personnes interrogées le soutiennent, tandis que 52% des Belges trouvent que le président du MR, GLB, doit faire des concessions pour satisfaire les demandes des socialistes flamands. Ce qui est surprenant, c’est que même 42% des électeurs MR trouvent que M. Bouchez est trop dur en négociation.
