Accueil Actu Belgique Politique

Formation fédérale: les négociateurs sont parvenus à un accord

Ce vendredi était le jour de vérité pour la coalition Arizona. Bart De Wever devait se rendre à 18h chez le roi Philippe pour lui faire un rapport de sa mission de formateur. C'est finalement vers 21h30 qu'un accord de coalition a été trouvé, après quatre jours de négociations en conclave. 

57 heures de conclave à l'École royale militaire plus tard… l'Arizona est née. Le gouvernement De Wever est sur les rails. Il y a un accord entre la N-VA, Vooruit, le CD&V, les Engagés et le MR. Les détails de cet accord ne sont pas encore connus. Bart de Wever a pris la route du Palais royal aux alentours de 22 heures. Il est resté une petite demi-heure avec le roi avant de revenir une nouvelle fois à l'École royale militaire pour… une seconde négociation.

Désormais, les présidents de parti de ce nouveau gouvernement vont négocier la répartition des postes ministériels. C'est la dernière étape avant les congrès de participation pour que chaque parti approuve cet accord et puis, évidemment, la prestation de serment.

Cette seconde négociation a débuté peu après 23h ce vendredi soir et devrait se poursuivre une bonne partie de la nuit.

Revivez le direct de cette soirée haute en rebondissements et les premières réactions des partis de la majorité et de l'opposition. 

En direct

Formation d'un gouvernement fédéral
Les partis de l'Arizona en congrès ce week-end pour approuver l'accord

Pour que le gouvernement puisse voir le jour, il faut encore que les cinq partis réunis en congrès approuvent l'accord et la participation de leurs représentants au gouvernement. 

Vooruit ouvrira le bal samedi à 17h à Sint-Niklaas, suivi dimanche à 10h par la N-VA à Anvers et le MR à Bruxelles. Les Engagés se réuniront quant à eux à Liège à 15h30. Le CD&V devrait également se réunir dimanche. Une fois l'accord approuvé par les cinq partis, le nom des futurs ministres devrait être dévoilé.

Récompenser "qui travaille et entreprend", avance Sammy Mahdi

Le nouvel accord de gouvernement fédéral, dont les détails définitifs ne sont pas encore connus, est bien un accord qui récompense "qui travaille, entreprend et prend des responsabilités", affirme vendredi soir Sammy Mahdi, président du CD&V.

Le président des chrétiens-démocrates flamands, qui font partie de la nouvelle coalition, semble presque répondre aux commentaires de la présidente de l'Open Vld, qui a estimé un peu plus tôt que l'accord marque un mauvais jour "pour ceux qui travaillent, épargnent et investissent".  Pour Sammy Mahdi, son parti a respecté ses promesses de campagne: "valoriser bien davantage nos familles qui travaillent, et leur donner plus d'oxygène. En baissant les charges sur le travail, modernisant le marché du travail et continuant d'investir dans la santé. Mais aussi travailler à une politique migratoire et de sécurité ferme, basée sur des droits et des devoirs". 

L'accord comprend également, toujours selon le président des chrétiens-démocrates flamands, "des réformes importantes qui protègent sur le long terme le pouvoir d'achat, le bien-être et la sécurité des Flamands".  S'il y aura des économies, il y aura surtout des réformes, avec des charges "réparties de manière équitable", a-t-il enfin souligné.

"Le pays du surréalisme gouverné par un nationaliste flamand", assène Sophie Rohonyi

La présidente du parti DéFI, Sophie Rohonyi, a salué à sa manière l'annonce d'un accord entre les cinq partis de la coalition Arizona. Après des mois de tractations, la Belgique aura bientôt un nouveau gouvernement, et, grande première, il devrait selon toute vraisemblance être dirigé pour la première fois par un N-VA. "Ça y est. Le pays du surréalisme sera gouverné par un nationaliste flamand", constate la présidente de parti dans un message posté sur les réseaux sociaux.  Elle promet pour le reste, avec son parti DéFI, d'analyser "scrupuleusement cet accord pour mener une opposition constructive dans l'intérêt général et proposer une politique conjuguant responsabilité économique ET solidarité sociale".

Rousseau défend la participation de Vooruit : "Si ça brûle, il faut que quelqu'un éteigne"

Le président de Vooruit Conner Rousseau a défendu la participation de son parti au gouvernement fédéral, vendredi soir dans un communiqué. "Le monde est en feu. Et s'il brûle, il faut que quelqu'un éteigne." Éteindre, "c'est ce que fait toujours Vooruit", affirme Conner Rousseau.

"Même quand il fait très chaud sous vos pieds, assumez vos responsabilités. Et aidez les gens." Selon le président des socialistes flamands, "après sept longs mois, le pays a enfin un gouvernement. Nous nous sommes battus jour et nuit. Pour votre pouvoir d'achat. Vos soins. Pour protéger votre avenir."

Le président de Vooruit admet que de nombreuses personnes "se poseront des questions" dans les semaines et les mois à venir. "Beaucoup de gens seront inquiets. Et je vous comprends", déclare encore Conner Rousseau. "Il y aura beaucoup de fake news et beaucoup de critiques. Mais beaucoup de gens seront aussi fiers que nous osions prendre des décisions pour rendre notre pays meilleur. Pour vous", a-t-il conclu.

Le PTB promet une opposition "combative" face à un gouvernement "de casseurs"

Le président du PTB, Raoul Hedebouw, n'a sans surprise aucun mot tendre pour la coalition Arizona, dont les négociateurs sont parvenus à un accord vendredi soir. Ce gouvernement va "couper" dans les pensions, bloquer les salaires et "casser notre protection sociale", affirme-t-il via un message posté sur les réseaux sociaux.

Pour le président du parti communiste, il y a clairement une contradiction avec la promesse de "mieux récompenser le travail", entre autres régulièrement avancée par les libéraux. Un "gouvernement de casseurs", que le PTB promet de tenter de "faire reculer", ajoute Raoul Hedebouw. 

Un accord qui préserve la santé et la durabilité des pensions, selon Prévot

Le président des Engagés, impliqué ces derniers jours dans le "conclave" des négociateurs pour la formation d'un nouveau gouvernement fédéral, a salué l'aboutissement de l'effort. "On y est!", lance-t-il vendredi soir dans un message posté sur les réseaux. Selon sa première réaction, l'accord assure entre autres que les pensions, poids lourd du budget fédéral, resteront payables dans le futur.

Les soins de santé, axe central de la campagne électorale des Engagés, seront de qualité et accessibles, ajoute-t-il. Pour le Namurois, le pays a "un accord de gouvernement courageux et responsable qui pense aux futures générations". Il développe quelques lignes de force, selon lui, de l'accord dégagé entre les cinq partis de la future coalition Arizona.

Premièrement, l'accord garantira "la qualité et l'accessibilité des soins de santé, une sécurité sociale généreuse, une économie prospère où le sens de l'effort sera valorisé, un refinancement de notre police, notre justice et notre défense, une transition environnementale et énergétique vertueuse, etc."

Ensuite, il comprend également des "réformes pour l'avenir", assure-t-il, tout en garantissant l'indexation et en assurant le paiement des pensions "pour aujourd'hui et pour demain". Le président des Engagés conclut en estimant que l'accord remet la Belgique "sur les rails de la prospérité et de la crédibilité".

Le Roi prolonge la mission du formateur jusqu'à la nomination du nouveau gouvernement

"Le formateur Bart De Wever a fait rapport au Roi sur l'accord intervenu ce soir entre les partenaires de la future coalition. Sa mission est prolongée jusqu'à la nomination du nouveau gouvernement. La date de prestation de serment sera communiquée ultérieurement", a fait savoir le Palais. 

Le Vlaams Belang promet une vive opposition

Dans une première réaction à l'annonce d'un accord entre les cinq partis de l'Arizona, le Vlaams Belang a promis de prendre à bras le corps son rôle d'acteur de l'opposition. Pour le parti d'extrême droite, même sans avoir encore les détails du contenu du nouvel accord de gouvernement, celui-ci n'est certainement ni assez Flamand, ni assez à droite. La formation estime qu'il s'agira d'économiser sur le dos des citoyens, sans changement fondamental en matière de migration, l'un de ses chevaux de bataille, et sans réformes communautaires.

Bart De Wever est de retour à l'École royale militaire

Bart De Wever est de retour à l'ERM après s'être rendu au Palais royal pour y voir le roi Philippe. "Alea jacta est", a-t-il publié sur son compte X. 

"Plus de Flandre et moins de Sénat", selon un négociateur

C'est le roi Philippe qui aura ce soir la primeur de l'accord de gouvernement fédéral, mais un des négociateurs de la N-VA, Sander Loones, a déjà prétendu lever un coin du voile via un message posté sur Instagram. Selon ses affirmations, l'Arizona promet "plus de Flandre", et de se débarrasser du Sénat.

Député flamand, Sander Loones faisait partie de l'équipe de négociation des nationalistes flamands durant le "conclave" qui a débuté mercredi à l'Ecole royale militaire, pour aboutir à un nouvel accord de gouvernement.  Avec quels résultats? "Qui travaille plus, gagnera plus", affirme-t-il. Et "qui a besoin d'aide, sera mieux aidé". En revanche, "celui qui abuse, sera plus durement réprimandé". Selon lui, l'accord fédéral fera aussi en sorte qu'il y ait "plus de Flandre", ainsi que "plus de responsabilité, de respect, et moins de dépenses politiques". Il conclut: "weg met de Senaat!", ce que l'on pourrait traduire par "le Sénat, c'est fini".

"L'accord dont notre pays a besoin", estime le MR

Pour le MR, qui siègera dans la nouvelle majorité, l'accord de gouvernement conclu vendredi soir est "l'accord dont notre pays a besoin". "Nous ne sommes ni le parti des rêves, ni celui des grèves. Pendant sept mois, la Belgique a attendu un gouvernement. Nous n'avons pas cédé à la pression. Nous n'avons pas signé pour signer. Nous avons négocié pour obtenir un accord à la hauteur de notre victoire du 9 juin et de nos engagements", écrivent vendredi soir le parti libéral francophone et son président Georges-Louis Bouchez sur le réseau X "Nous sommes prêts", assure encore le MR.

Bart De Wever est arrivé au Palais

Le formateur Bart De Wever est arrivé au Palais royal, dans le centre de  Bruxelles, où l'attend le roi Philippe pour la présentation de l'accord de gouvernement.

"Ce n'est pas un bon jour pour ceux qui travaillent, épargnent et investissent", réagit l'Open VLD

La présidente de l'Open VLD Eva De Bleeker s'est montrée critique, vendredi soir sur X, face à l'accord de gouvernement conclu au niveau fédéral. "Enfin un accord de gouvernement après un mauvais théâtre politique beaucoup trop long", a-t-elle écrit.

Si on ignore encore les détails de l'accord, "on sait que l'Arizona va introduire le seul impôt qui n'existait pas encore dans notre pays: la taxe sur le capital. Curieuse de voir le reste des textes et des tableaux budgétaires. Mais ce n'est pas une bonne journée pour ceux qui travaillent, épargnent et entreprennent dans ce pays", a-t-elle ajouté.

Pour Ecolo, "c'est un gouvernement Titanic"

Pour Ecolo, la nouvelle coalition Arizona au pouvoir au fédéral sera "un gouvernement Titanic. Inconscient et injuste. En ignorant les enjeux climatiques, le capitaine De Wever va faire couler tous les Belges, sauf bien-sûr, quelques premières classes pour qui on prépare des gilets de sauvetage !", se sont exclamés les écologistes en réaction à l'accord de gouvernement. 

"Les scientifiques du monde entier nous alertent sur les risques climatiques et nous fonçons sur l'Iceberg. Partout, nous voyons des inondations, des incendies et des sécheresses qui coûtent aujourd'hui, déjà, en vies humaines et en finances publiques.  Et que voit-on dans les projets de ce gouvernement Titanic ? Rien ! Plutôt que d'investir massivement dans les énergies renouvelables, ils soutiennent les énergies fossiles. Rien sur les PFAS et les pesticides qui mettent notre santé en péril, ni sur la biodiversité. Et sur l'adaptation aux dérèglements climatiques ? Rien non plus, la tête sous l'eau ! ", déclare, "en colère" la coprésidente Marie Lecocq.  

Les négociateurs ne s'arrêtent pas

Selon nos informations, les présidents de parti restent pour négocier ce soir la répartition des compétences ministérielles, après le rapport de Bart De Wever chez le Roi. 

Bart De Wever a pris la direction du Palais

Bart De Wever a quitté l'École royale militaire sans faire de commentaire et a pris la direction du Palais royal. 

Le contenu de l'accord a fuité

Selon les informations de HLN, les négociateurs auraient trouvé un terrain d’entente sur l’instauration d’un impôt de 10 % sur les plus-values. Ils auraient également décidé de préserver l’indexation automatique des salaires. "On ne touche pas au mécanisme", confirme une source proche du dossier.

Paul Magnette réagit

Sur les réseaux sociaux, le président du PS a rapidement réagi à l'annonce de l'accord de coalition. "Après 7 mois d’attente et un accouchement difficile, le gouvernement des droites MR/N-VA/Les Engagés va être installé. Les négociateurs ont-ils écouté les changements de cap exigés massivement par les citoyens ces derniers jours ? Par des milliers d’enseignants, de policiers, de pompiers, les travailleurs du non-marchand, le milieu de la culture, du climat, les pensionnés, les travailleurs… Nous allons prendre le temps d’examiner en profondeur leur accord. Nous le décortiquerons minutieusement et nous l’expliquerons de manière constructive à chacun et chacune, en proposant toujours des alternatives plus justes", écrit-il.

Bart De Wever devrait être le nouveau Premier ministre

Bart De Wever est attendu très prochainement au palais royal pour une audience avec le roi Philippe. Le président de la N-VA devrait devenir le nouveau Premier ministre.

Accord trouvé!

Les négociateurs ont un accord de coalition, rapporte l'agence Belga. 

Sur la bonne voie

Les partis pressentis pour former une nouvelle coalition fédérale sont tombés d'accord vendredi soir sur les dossiers socio-économiques de l'emploi, des pensions et de la fiscalité, ont confirmé plusieurs sources autour des négociateurs. Ceux-ci discutent à présent de dossiers éthiques, a-t-on précisé à même source. Le formateur Bart De Wever pourrait en conséquence se rendre dans le courant de la soirée au Palais pour faire rapport au Roi.

L'accord quasiment trouvé

Selon nos informations, l'accord serait quasiment trouvé, apprend-t-on aux alentours de 19h40. La dernière séance plénière serait en cours, et elle porterait sur des thèmes éthiques. 

Quel casting pour le futur gouvernement?

On sait déjà que le prochain gouvernement devrait compter 14 ministres et aucun secrétaire d'État, selon les propos de Bart De Wever. On évoque les noms de G-L Bouchez au poste de vice-Premier ministre, mais également David Clarinval, Mathieu Bilhet, Florence Reuter, Julie Taton, Maxime Prévot, Vanessa Matz ou encore Jean-Luc Crucke. 

La voiture de Bart De Wever arrive à l'Ecole royale militaire

Le véhicule venant chercher le formateur pour l'accompagner au Palais est arrivé à l'Ecole royale militaire. 

Les cinq partis à nouveau autour de la table

Après de nouvelles discussions bilatérales, un nouveau deal aurait été présenté aux partis, selon les informations à la VRT. "Nous sommes proches", aurait-on indiqué à nos confrères.

Qu'est-ce qui coince?

 

Nouvelle bilatérale entre Bouchez et De Wever

Le rythme des négociations alterne des séances plénières et des séances dites bilatérales. On apprend ce vendredi vers 18h55 qu'un nouveau face à face entre le président du MR et le formateur est en cours.

Un dénouement attendu dans les minutes voire l'heure à venir

Après le tête à tête entre De Wever et Bouchez, les discussions ont repris, ce qui signifie qu'il faudra encore attendre avant le dénouement final. Selon notre expert politique Martin Buxant, celui-ci attendu dans les minutes voire l'heure à venir. 

La porte du palais est toujours fermée

Les lumières du Palais royal sont allumées, mais Bart De Wever n'est toujours pas arrivé. Il doit arriver dans la soirée pour rencontrer le Roi. 
 

Pas de rendez-vous à 18 heures au Palais

Selon les informations du Palais royal, le rendez-vous de Bart De Wever chez le roi à 18 heures est postposé. Pas plus de précisions n'ont été communiquées. 

 

"Blocage levé"

"Blocage levé", indique Le Soir qui évoque une source fédérale. Georges-Louis Bouchez serait donc de nouveau en train de discuter avec les autres présidents de l'Arizona après une discussion en tête-à-tête avec Bart De Wever.

La coalition Arizona négocie depuis 52 heures: qu'est-ce qu'il se passe?

 

Bouchez s'opposerait à une taxe de 10% sur les plus-values

Le président du MR s'opposerait notamment à une proposition portant sur l' impôt sur les plus-values. Dans sa supernote socio-économique, Bart De Wever l'aurait à nouveau augmenté de 5 à 10%, selon des informations de nos confrères de HLN. C'est cette taxe sur la valeur ajoutée qui a fait échouer pour la première fois les négociations fédérales fin août. 

 

Bart De Wever et Georges-Louis Bouchez en tête à tête?

Après 52 heures de conclave et de réunion avec l'ensemble des présidents de partis entre le formation et chacun des présidents de la coalition, toujours pas de fumée blanche. La supernote socio-économique sur la pension, l'emploi ou la fiscalité, crispe toujours.

Bart De Wever aurait présenté une toute dernière version de cette supernote. Quatre présidents sur cinq auraient dit oui. Celui en désaccord est nommé Georges-Louis Bouchez. Depuis, le formateur Bart De Wever est en tête à tête avec le président du MR. L'un tente probablement de convaincre l'autre. Le temps presse, puisque De Wever a rendez-vous avec le roi à 18h.  
 

Georges-Louis Bouchez bloquerait l'accord

Selon les dernières informations, Georges-Louis Bouchez (président du MR) bloquerait pour l'heure l'accord. Selon nos sources, les dernières négociations sur la table ne le convaincraient pas.

Rendez-vous chez le roi... et après?

En cas de succès des négociations, il pourra annoncer un accord. En cas d'accord, suivront les congrès de participation des partis ce week-end, puis la désignation des ministres et les nominations par le Roi. Tout pourrait alors être prêt soit pour lundi, jour de sommet européen, ou pour mardi, le jour où le roi formulera ses voeux aux forces vives de la nation. Bart De Wever pourrait alors prononcer son premier discours en tant que Premier ministre.

Dans le cas contraire, il devrait présenter sa démission. Ou dernier scénario: si la conclusion d'un accord est imminente, le formateur pourrait également demander au souverain un petit délai supplémentaire.

Rendez-vous au Palais à 18h

L'objectif des principaux négociateurs de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V est donc d'aboutir à un accord de gouvernement d'ici à l'audience de Bart De Wever prévue normalement à 18h au Palais ce vendredi. "L'heure du rendez-vous n'est pas encore officielle. Mais compte tenu de ce que l'on sait de l'état d'avancement des travaux à l'École royale militaire, il semble bien qu'il faille davantage compter sur la fin de journée, fin d'après-midi. Pour l'instant, il y a un rendez-vous provisoire aux alentours de 18h", a indiqué notre journaliste Mathieu Col en direct dans le RTL info 13H.

"Ça passe ou ça casse"

"Ça passe ou ça casse". Le formateur Bart De Wever et les négociateurs de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V étaient toujours en réunion ce vendredi sur le coup de midi pour s'accorder sur la supernote socio-économique. Aucun panache de fumée blanche ne s'élevait de l'École royale militaire, où ils tentent depuis mercredi de boucler les discussions en vue de former un gouvernement fédéral.

D'après nos informations, il y a encore de vives tensions sur la fiscalité et Vooruit est sous pression. "Pour le moment, toujours pas de fumée blanche dans ce conclave, les discussions continuent", a confirmé notre journaliste Loïc Parmentier, en direct dans le RTL info 13H.

À lire aussi

Sélectionné pour vous