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François De Smet, le président de DéFI est venu dresser un constat amer sur notre plateau.
Selon les premiers résultats, le PTB réalise une percée historique tant à Bruxelles qu'en Wallonie. "Je trouve cela gravissime et inquiétant pour l'état de notre démocratie", déclare d'emblée François De Smet, le président de DéFI. "L'électeur a toujours raison, donc il faut recevoir ce signal comme il l'est. (...) Visiblement, un certain populisme, une certaine démagogie à l'air de pouvoir répondre aux inquiétudes légitimes des gens. C'est à nous, les partis traditionnels plus raisonnables de trouver une solution."
En parlant des résultats à Bruxelles, François De Smet tire un bilan clair : "les trois partis de la majorité sortante sont sanctionnés. On trouve ça un peu injuste, car on estime que sur nos matières, le boulot a été fait. On paie un peu par absorption la question de Good Move, la question d'autres sujets."
Quant à savoir si François De Smet va quitter la présidence du parti en cas de résultats trop décevants, "ça n'a jamais été le sujet", assure-t-il.
La suite de sa réponse peut paraitre plus surprenante. De Smet déclare qu'il a pris la tête de son parti un peu par défaut. "J'ai pris la présidence parce qu'il fallait que quelqu'un s'y colle et qu'il n'y avait pas beaucoup de candidats. (...) Mais je ne suis pas sûr que ce soit le président de DéFI qui soit le problème, c'est aussi une question de moyen, de positionnement et surtout d'esprit d'équipe."