Ce dimanche soir, le dépouillement des votes place le MR en tête en Wallonie et à Bruxelles, la N-VA première en Flandre. Quels enseignements faut-il en tirer ? "C'est une élection assez étonnante", analyse le politologue Pascal Delwit.
Le Premier ministre Alexander De Croo était ému aux larmes, ce dimanche soir. "Nous avons perdu" a-t-il admis en annonçant dans la foulée qu'il démissionnera ce lundi.
Plutôt discrète lors de cette campagne, l'ex-animatrice Julie Taton n'a pas caché sa joie au QG du MR: "C'est juste incroyable. Quand tu vois les chiffres, qu'on est à 30%, c'est juste incroyable de chez incroyable"
Le MR est en passe de devenir la première formation politique en Belgique francophone. Les Libéraux vont-ils discuter avec la N-VA pour former un gouvernement fédéral ?
Le Mouvement Reformateur a enregistré de bonnes performances lors de ces élections. De quoi donner un large sourire au président du parti, Georges-Louis Bouchez.
Le président du PS, Paul Magnette, a noté dimanche soir une tendance au glissement du paysage politique à droite. Il s'est toutefois gardé de tirer des conclusions définitives, au regard du caractère encore très partiel des résultats en Wallonie. Les socialistes réuniront leur bureau lundi après-midi pour analyser ceux-ci de façon plus approfondie.
Les bulletins de vote n'ont pas encore été entièrement dépouillés, mais les premiers résultats sont très favorables pour le PTB. Le président du parti, Raoul Hedebouw, était dithyrambique.
Selon les premières analyses de notre sondage "Sortie des urnes" réalisé avec l'ULB, le PTB serait premier parti de Wallonie pour la Chambre des représentants. Le parti d'extrême-gauche obtiendrait un score de 24%. Mais le président du MR, Georges-Louis Bouchez, ne montre aucune inquiétude.
Selon les résultats de notre sondage "sortie des urnes", la liste du Mouvement Réformateur tirée par Sophie Wilmès serait en tête.
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