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Georges-Louis Bouchez était notre invité ce mercredi. Sur notre plateau, le candidat à l'élection communale de Mons est revenu sur l'affaire Julie Taton et sur les pratiques de ses concurrents du Parti socialiste qu'il considère illégales.
Le président du MR et candidat sur la liste montoise persiste à dire que son parti a été victime d'un complot socialiste dans le cadre de l'affaire Julie Taton. Cette dernière ne pourra pas se présenter aux élections communales faute d'avoir été domiciliée à temps dans la commune du Doudou.
Quand on l'interroge sur le sujet, le libéral répond: "Aujourd'hui, sur une liste de 45 candidats, le PS en a une quinzaine qui ont des hautes responsabilités dans l'administration de la ville, dont la cheffe du service État civil. Quand vous restez au pouvoir aussi longtemps, il y a une confusion permanente entre vos intérêts personnels, ceux de votre parti et ceux de la ville."
Il dégaine un autre exemple, photo préparée à l'appui, sur laquelle on voit des ouvriers communaux s'affairer autour d'une affiche électorale socialiste: "À Mons, on utilise des ouvriers communaux pour installer des bâches du PS", attaque-t-il.
Préparés à aborder le sujet, nos journalistes ont contacté le bourgmestre de Mons, Nicolas Martin: ce dernier affirme que ce sont des panneaux que le PS a loués à la ville et que tout est en règle.
À notre interlocuteur de reprendre de plus belle: "Quelle que soit son explication, il y a une illégalité grave et qui est pénale. Il est interdit dans la législation électorale, pour un parti politique, de louer un emplacement pour faire de l'affichage. On peut afficher chez des privés sur base volontaire, mais on ne peut pas le faire contre une rétribution. Donc, si la ville, pour se défendre, n'a comme solution que de dire que le PS a loué ses emplacements, ce n'est peut-être pas l'utilisation des agents, mais c'est à tout le moins une infraction à la législation électorale."
"La justice a tranché sur base d'un dossier de la ville"
Quant à l'affaire Julie Taton, Georges-Louis Bouchez n'en démord pas par, même si la justice a tranché en sa défaveur: "La justice a tranché sur la base d'un dossier qui avait été mis sur pied par la ville de Mons. La justice devait se baser sur des éléments factuels. Ces éléments factuels étaient, en fait, collectés par la ville, mais pas dans les règles. On aurait dû avoir une procédure plus longue."