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Comme pour les élections de juin, la crainte de ne pas avoir assez de personnes pour constituer les bureaux de vote grimpe.
Nous votons dans un peu moins d'un mois pour les élections communales. À l'approche de cette échéance, les Justices de paix du Hainaut ont tenu à alerter vis-à-vis d'un problème que rencontrent les organisateurs du scrutin.
En effet, dans un communiqué, celles-ci expriment leurs inquiétudes concernant les difficultés rencontrées dans le cadre de l'organisation de ces élections, principalement dans le cadre de la constitution des bureaux de vote et de dépouillement.
"Participer à ces opérations électorales n'est pas seulement un devoir civique, mais également une obligation dont le manquement constitue une infraction pénale susceptible de poursuites judiciaires", note le communiqué, avant de proposer un exemple. "Au sein du district de Charleroi, le nombre élevé de réponses négatives ou l'absence du réaction des personnes désignées en tant que président ou même assesseur a pour effet que de nouvelles convocations doivent être envoyées à quelques jours des élections", explique le même texte.
Pour rappel, actuellement, des propositions de transaction sont adressées par les parquets aux personnes qui ne se sont pas présentées alors qu'elles avaient été désignées lors des élections de juin. Si la transaction n'est pas payée, des poursuites sont entamées.
Si le risque est ici relayé par la province de Hainaut, il est nécessaire de rappeler qu'il s'applique à toutes les autres.