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Négociations fédérales: Sammy Mahdi veut s'attaquer à un domaine pour "éviter que les générations futures paient nos dettes"

Les négociations se poursuivent pour la formation du gouvernement fédéral. 

Vooruit revenu dans le jeu, c'est en réalité le début des négociations qui (re)commence pour la formation du gouvernement fédéral. Sur le contenu de celles-ci, Sammy Mahdi, président du CD&V, qu'il ne dévoilerait rien, bien qu'il reconnaisse "qu'il y a une bonne ambiance à table" et "encore du pain sur la planche". "On sait quoi faire dans les jours qui suivent." Maxime Prévot, chef des Engagés, confirme en précisant: "Les échanges sont constructifs. Ils sont fermes sur les idées mais ils sont cordiaux sur le ton." 

Pas trop de fuites dans les médias

Que rien ne fuite dans la presse: c'est visiblement le message passé entre tous les présidents des partis de la coalition Arizona. "Le fait qu'il n'y ait pas trop de fuites dans les médias, c'est une bonne chose. Je pense que tout le monde est assez raisonnable pour savoir qu'en période de négociations, commencer à faire des déclarations partout, ça n'aide pas."

Cependant, même si les discussions avancent, le président du CD&V met en garde: "la formation d’un gouvernement, ça ne va pas se faire en quelques jours, mais en plusieurs semaines." Selon lui, fixer une date est un élément qui "crispe parfois" les chefs de partis.  

"On a tous l'envie d'aboutir le plus rapidement possible, maintenant il faut se rendre compte que ça fait seulement quelques jours que nous sommes rentrés dans le vif du sujet au niveau de la négociation", précise, quant à lui, Maxime Prévot.

Combler le budget 

Pour le fond, les chefs de partis ont déjà parlé de mobilité, de climat, d'énergie, de soins de santé, de fonctions publiques, de simplification administrative et ce jeudi d'égalité des chances et de lutte contre la pauvreté. 

Pour Sammy Mahdi, la nouvelle coalition doit surtout être vigilante au sujet des finances. "On sait très bien quel est le travail qu'on a à faire avec cette équipe. On sait qu'il y a un trou budgétaire qu'on doit combler pour faire en sorte que les générations qui vont nous suivre ne doivent pas payer toutes les dettes que cette génération a créées. Et donc de là, l'importance d'essayer de trouver un moyen d'avoir un paquet ambitieux, mais tout en respectant le budget."

Détail important, pour le moment, aucun dossier n'est totalement terminé, abouti. Mais pour cela, il faudrait pour cela que les cinq présidents de l'Arizona soient présents. Georges Louis Boucher, le patron du MR, n'était pas là ce jour. Il reviendra à la table des négociations dès vendredi. 

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