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Alors que Conner Rousseau s'est dit prêt à revenir à la table des négociations, Georges-Louis Bouchez n'écarte pas une autre hypothèse.
Le MR et Vooruit ne sont pas inconciliables dans le cadre de la formation d'un gouvernement fédéral mais la formule "Lagon" avec l'Open VLD n'est pas non plus enterrée car "la priorité est de faire un gouvernement vite", explique le président des libéraux Georges-Louis Bouchez samedi dans Le Soir. Il alerte sur "le calendrier des marchés financiers" alors que la Belgique est "au bord du gouffre sur le plan budgétaire".
Vooruit s'est dit prêt vendredi à reprendre les négociations en vue de former un gouvernement fédéral dans le cadre de la coalition "Arizona", avec la N-VA, le MR, les Engagés et le CD&V. Les socialistes flamands avaient auparavant quitté la table des négociations car les propositions du formateur Bart De Wever n'offraient pas d'espace pour parler "d'une répartition équitable des efforts".
Dans Le Soir samedi, Georges-Louis Bouchez souligne que l'accord de gouvernement doit refléter les résultats des élections. "C'est ce que Conner (Rousseau, président de Vooruit, NDLR) doit comprendre : vu le rapport de force, c'est logique qu'il y ait des éléments pour Vooruit dans les textes, mais aussi que la tonalité générale d'un accord de gouvernement ne peut pas être de gauche, mais de centre droit. La réalité électorale, c'est que les gens ont voté plus à droite, le signal est celui-là, il faut le respecter."
Le libéral dit ne pas penser que le MR et Vooruit sont inconciliables "si chacun accepte l'espace de l'autre". "Mais ils doivent comprendre que, de façon globale, il doit y avoir une baisse de la fiscalité, sur les travailleurs. S'il y a une baisse de la fiscalité significative sur le travail, on peut accepter autre chose, c'est l'idée de l'équilibre."
Dans une interview accordée jeudi au Laatste Nieuws et publiée samedi, Georges-Louis Bouchez déclare également que le chemin le plus rapide vers un gouvernement est avec l'Open VLD et sans Vooruit.