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La formation d’un gouvernement bruxellois s’annonce plus ardue à Bruxelles qu’en Wallonie, et pas seulement pour questions de majorités linguistiques.
A la région bruxelloise, les négociations pour former un gouvernement débutent aujourd'hui. La tâche s'annonce plus compliquée que dans les autres niveaux de pouvoir. Pourquoi?
Il y a une particularité à Bruxelles, c'est que Flamands et Francophones négocient chacun de leur côté pour essayer d'avoir une majorité avant de se remettre ensemble. Alors du côté francophone c'est le MR qui a la main. Premier invité ce matin : Les Engagés, Christophe de Beukelaer qui vient de quitter il y a quelques minutes à peine. MR et Engagés, ils ont ensemble 28 sièges. Or pour avoir une majorité il en faut 37.
Il en manque donc 9, 9 sièges que l'on pourrait aller chercher soit chez les socialistes qui en ont 16 mais on sait que le parti est divisé entre ceux qui veulent et ceux qui ne veulent pas monter dans un gouvernement bruxellois. Alors, soit ces neuf sièges on va aussi les chercher chez DéFI plus Ecolo. DéFI, son président va être reçu au siège du MR. En revanche Ecolo a décliné l'invitation.
Bref ,ce sera compliqué politiquement et mathématiquement de l'aveu même du négociateur David Leisterh : "Ça fera partie en effet des efforts que je vais devoir déployer dans les prochains jours. Je suis sûr que dans ces trois partis il y a des gens qui aiment beaucoup Bruxelles et qui veulent aussi que Bruxelles puisse être réformée et donc on va essayer de trouver un accord sur cette base-là. Mais, je crois qu'en effet ce sera beaucoup plus compliqué qu'ailleurs mais je suis fier d'être bruxellois et même si ce n'est plus simple aujourd'hui c'est plus chouette d'être bruxellois".
On ne parle pas de jours ni de semaines, on parle plutôt de mois ? demande-t-on à David Leisterh qui répond prudemment : "Je ne vais pas m'enfermer dans un agenda, ce serait beaucoup trop dangereux".