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Bart De Wever a rencontré le Roi ce mercredi: que sait-on des négociations pour l'ensemble du pays après cette audience?

Politique, 10 jours après les élections, les négociations se poursuivent aux différents niveaux de pouvoir et notamment au fédéral. Bart De Wever a rencontré le roi. Selon un communiqué du Palais royal, l'informateur fera un nouveau rapport au roi le mercredi 26 juin. 

L'informateur Bart De Wever a été reçu chez le Roi pour un premier rapport ce mercredi après-midi. Le président de la N-VA souhaite travailler dans la discrétion, peu d'éléments ont donc filtré sur son emploi du temps du jour. À la sortie de ce dernier, un communiqué du Palais nous apprend que "Monsieur De Wever a fait un premier rapport au roi sur l'avancement de sa mission d'information en vue d'un prochain gouvernement". Dans le même communiqué, il est précisé qu'il fera "un nouveau rapport au roi le mercredi 26 juin". Il poursuit donc sa mission d'informateur.

Où en sont les négociations?  

On sait qu'il a rencontré les différents présidents des partis intéressés pour former une coalition au niveau fédéral. Cette coalition est appelée "Arizona," car elle reprend les couleurs du drapeau de l'État d'Arizona aux États-Unis. Elle rassemble cinq partis, la N-VA, Vooruit, le CD&V, le MR et Les Engagés.

Mais les négociations s'avèrent plus compliquées que prévues pour Vooruit. L'idée d'économies faites sur les soins de santé amène quelques divergences. La N-VA et le MR ont prévu des réductions de budget dans ce secteur.

Autre point de rupture, le confédéralisme cher à la N-VA. "Si c'est ça, ce sera sans nous ont prévenu Les Engagés", indique notre journaliste Laxmi Lota. 

Des acteurs wallons reçus ce mardi soir 

Côté wallon, MR et Engagés poursuivent eux aussi leur concertation avec des représentants de la société civile. Ce mardi soir, ce sont des acteurs du domaine social qui ont été reçus à Namur, et notamment les CPAS.

Alain Vaessan, directeur général de la Fédaration des CPAS, s'est dit "très positif". "On a reçu le deuxième jour des négociations pour le social, donc pour nous, c'est un très bon signal."

À la table des discussions, une mesure phare: la fin des allocations de chômage après deux ans. Le président des CPAS a fait ses estimations. Cette mesure pourrait exclure 52.800 wallons du chômage. Conséquence: il pourrait y avoir plus de wallons au CPAS que de chômeurs indemnisés. Un nouveau coût important: 219 millions d'euros estimés.

" 25% de la population est à risque de pauvreté et d'exclusion sociale", rappelle Luc Vandormael, président de la Fédération des CPAS. "J'imagine que tout le monde a à cœur d'agir durablement contre cette pauvreté. Et dans cette perspective, personne ne souhaiterait, à mon estime, affaiblir les CPAS, qui sont vraiment le pivot des politiques sociales à l'échelle locale."

Parmi ces 52 000 exclus, plus de la moitié serait sans diplôme secondaire. 

Quid de Bruxelles?

En ce qui concerne maintenant le futur gouvernement bruxellois, le chef de file du MR dans la capitale, David Leisterh, a aussi décidé de rencontrer plusieurs acteurs de terrain.

Ce mardi, il a rencontré notamment le directeur de l'agence fédérale de la dette dans le but de faire l'état de la situation en matière budgétaire. "On a bien compris que la situation budgétaire à Bruxelles était problématique", indique David Leisterh. "Pour rappel, la note a été dégradée il y a encore quelques semaines. L'avantage d'un problème, c'est qu'il force à développer des réponses intelligentes. Pour développer ces réponses intelligentes, il est important de dès maintenant rencontrer tous les acteurs qui sont concernés, de près ou de loin, par l'établissement d'un budget à Bruxelles. On le sait, si on n'a pas un budget correct dès le début d'une législature, ça sera compliqué de continuer à financer à la fois la solidarité, mais aussi les grandes ambitions et l'espoir qu'on a pour Bruxelles dans ces prochaines années."

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Commentaires

1 commentaire

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  • "Parmi ces 52 000 exclus, plus de la moitié serait sans diplôme secondaire. " Ca on arrête pas de le répéter, le principal facteur de chômage, c'est le niveau de formation. Avec un bon diplôme, trouver un bon job est très facile.

    Thierry Frayer
     Répondre