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Selon une députée CD&V, la question du délai d'avortement reçoit trop d'attention.
Le CD&V ne soutiendra "jamais" un allongement du délai dans lequel une femme peut avorter à 18 semaines, a affirmé jeudi la députée Nawal Farih interrogée par la VRT.
"Le débat ne doit pas porter sur le délai. Il doit porter sur la façon d'éviter au maximum les grossesses non désirées dans notre pays et les mesures préventives qu'il faut prendre pour y arriver. Il s'agit de politiques préventives, de contraception gratuite et de l'accessibilité des centres d'avortement. Tel devrait être le débat", a expliqué Mme Farih. Le CD&V réclame une discussion approfondie à la Chambre, fondée sur de nouvelles auditions. Il refuse que ce sujet fasse l'objet d'un marchandage politique et qu'il soit lié aux négociations de formation d'un gouvernement en cours.
La commission de la Justice examinera mardi prochain les propositions de loi déposées par le PS, Ecolo-Groen, le PTB et l'Open Vld afin de traduire dans un texte légal les conclusions d'un groupe d'experts désigné sous la législature passée, notamment à propos du délai qui passerait de 12 à 18 semaines.
Comme la Vivaldi, l'Arizona est divisée: Vooruit soutient les propositions de loi, le CD&V et la N-VA y sont opposés, le MR et les Engagés laissent la liberté de vote à leurs députés. Les auteurs estiment qu'il ne faut plus perdre de temps maintenant: le débat politique a déjà eu lieu sous la législature passée et les conclusions des experts sont connues depuis le mois de mars.