Accueil Actu

3e dose "booster": tous les Bruxellois de plus de 18 ans peuvent s'inscrire sur Bruvax

Tous les Bruxellois âgés de 18 ans ou plus peuvent désormais s'inscrire pour une dose "booster", dose de vaccin supplémentaire contre le Covid-19, via la plateforme Bruvax, confirme la Commission communautaire commune ce lundi. Lors de l'inscription, il faut tenir compte du délai obligatoire entre la dernière dose et la dose de rappel.

Pour se conformer au RGPD (Règlement général sur la protection des données, NDLR), il a été décidé à Bruxelles de ne pas utiliser de vérification automatique lors de l'enregistrement pour savoir si une personne peut recevoir la dose "booster" ou non. Il y avait un risque que les employeurs contrôlent ainsi leurs employés pour savoir s'ils ont été vaccinés ou non. Le système est désormais ouvert à tous les résidents adultes de Bruxelles de 18 ans ou plus, sans liste d'attente.

"Cela peut être très chargé les premiers jours, mais nous aurons bientôt la même capacité qu'à la fin du mois de mai, lorsque nous étions au point le plus haut. À partir de la mi-décembre, nous aurons une capacité de 60.000 doses hebdomadaires", indique Inge Neven, la responsable Covid de la Commission communautaire commune.

Lors de la prise de rendez-vous sur Bruvax (ici), les Bruxellois doivent tenir compte de la période d'attente obligatoire pour la dose "booster". Même si les centres de vaccination le vérifient, voici les délais d'attente pour la dose supplémentaire : 

  • 2 mois après avoir reçu la dose unique du vaccin Johnson&Johnson, 
  • 4 mois après la deuxième dose du vaccin AstraZeneca
  • 6 mois après la deuxième dose des vaccins Pfizer et Moderna.

Les Wallons recevront quant à eux leur convocation personnelle, par mail, sms ou courrier postal.

> Lire aussi : 3e dose: pourquoi est-elle si importante? La réponse de Sébastien Gourdin, responsable aux cliniques Saint-Luc 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Je me sens en accord avec mes convictions": comme Stéphane, de nombreux Belges font le choix de se débaptiser après les déclarations du pape

Il y a près de cinq semaines, la Belgique accueillait le pape. Le Souverain Pontife avait suscité la polémique chez nous avec ses propos sur l’avortement et le statut des femmes. Conséquence: aujourd’hui, plusieurs centaines de Belges souhaitent se faire débaptiser. Pourquoi prendre une telle décision ? Que représente la démarche aux yeux de l’Église ?  Société