L'armée israélienne a affirmé vendredi avoir frappé plus de 2.000 sites, notamment des infrastructures et des armements, dans le sud du Liban depuis le début de son offensive au sol lundi contre le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l'Iran.
Au Proche-Orient, la situation reste toujours explosive. Près de 180 ressortissants belges souhaitent quitter le Liban. Plusieurs d'entre eux rentrent déjà aujourd'hui.
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué il y a une semaine dans une frappe israélienne au Liban, a été enterré "provisoirement" dans un lieu tenu secret de crainte que ses funérailles soient visées par Israël, a indiqué ce vendredi une source proche du Hezbollah.
L'escalade entre Israël d'une part, l'Iran et le Hezbollah de l'autre, fait craindre une situation incontrôlable au Proche-Orient. Dans ce contexte, la communauté internationale tente de faire entendre sa voix et de calmer la situation dans la région. Que peut faire la Belgique? Quelle aide notre pays peut-il apporter à la population libanaise? La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, s'explique.
La Belgique, au travers de sa Défense, commence ses opérations de rapatriement. Une centaine de citoyens ont déjà entamé les démarches pour quitter le pays, en proie à des bombardements depuis plusieurs jours.
Israël a affirmé ce jeudi avoir tué 15 combattants du Hezbollah dans une frappe contre le sud du Liban. Le mouvement libanais pro-iranien a dit avoir repoussé deux incursions des "troupes ennemies", au 4e jour d'opérations terrestres israéliennes.
1800 Belges sont toujours au Liban. Des mesures sont en place pour aider ceux qui veulent partir, avec des vols commerciaux et européens disponibles. Un vol militaire sera envisagé si nécessaire.
Plusieurs milliers de Belges se trouvent encore au Liban, malgré la tension actuelle. Les vols commerciaux se font de plus en plus rares mais la ministre de la Défense Ludivine Dedonder a annoncé être prête pour un rapatriement.
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