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La Belgique, au travers de sa Défense, commence ses opérations de rapatriement. Une centaine de citoyens ont déjà entamé les démarches pour quitter le pays, en proie à des bombardements depuis plusieurs jours.
Des Belges vivant au Liban, ont déjà émis le souhait de rentrer au pays. L'aéroport civil de Beyrouth étant encore opérationnel, ils devront passer soit par des vols commerciaux, bien que limités et convoités, ou profiter des offres de transport des partenaires européens.
Les Affaires étrangères tentent d'accélérer le processus de rapatriement, en cherchant des places dans des avions pour aider ceux qui souhaitent quitter le Liban. 1.800 Belges, au total, ont été comptabilisés, mais pour le moment, une petite centaine seulement ont exprimé leur souhait d'être rapatriés.
Si la situation venait à se détériorer, la Défense belge se dit prête à intervenir. Rappelons que des Belges installés en Israël, en Iran ou encore en Jordanie disposent eux aussi de l'aide des Affaires étrangères s'ils souhaitent revenir en Belgique. Les aéroports y sont opérationnels et les départs y sont donc possibles, mais les demandes sont peu nombreuses.
Une mission humanitaire
Notons aussi que la Belgique a décidé d'envoyer son équipe d'intervention humanitaire fédérale, le B-Fast, s'intégrant ainsi dans l'effort humanitaire européen au Liban. Du matériel médical sera ainsi fourni aux hôpitaux publics libanais, ce qui représente un montant total de 150.000 euros.
Il sera disponible d'ici une semaine pour faire face aux urgences médicales prioritaires dans la zone. Bandages, thermomètres ou encore seringues seront fournis dans ce package. Une équipe militaire sera déjà déployée à Chypre dès aujourd'hui pour mener à bien cette mission dès que le signal aura été donné par les Affaires étrangères.
