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Le conflit a rapidement escaladé entre Israël, l'Iran, le Hezbollah et le Hamas. Retour sur ces dernières 48h de tensions.
Israël, Syrie, Liban. Partout des missiles, des décombres et de nombreuses victimes. Ces deux derniers jours y ont été cauchemardesques.
Mardi, il est 18h30, lorsque l'Iran envoie 180 missiles sur Israël. Le ciel s'illumine, la population se met à l'abri. L'Iran invoque la mort d'Ismaël Haniye, chef politique du Hamas palestinien, et la mort de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, pour expliquer son acte.
"L'Iran a commis une grave erreur ce soir et empêchera le prix. Le régime iranien ne comprend pas notre détermination à nous défendre et à faire rendre des comptes à nos ennemis", a réagit Benjamin Netanyahu, le premier ministre israëlien.
La même soirée, à 18h40, deux personnes ouvrent le feu aux abords d'un arrêt de tram à Tel Aviv. Ils font sept morts et huit blessés. Les tireurs font en réalité partie de la branche armée du Hamas palestinien. Dans la soirée, les États-Unis montrent leur soutien.
"Mon administration et moi-même affirmons que nous supportons activement Israël. Nous sommes encore en train d'évaluer l'impact, mais d'après ce que nous savons pour l'instant, l'attaque semble inefficace", déclare Joe Biden.
Le lendemain, Beyrouth, capitale du Liban, est pilonnée par l'armée israélienne. Des chars entrent même sur le territoire libanais pour une première incursion terrestre. Le Hezbollah annonce ensuite en avoir détruit trois. 22h10, Israël frappe Damas en série, faisant au moins trois morts.
Très tôt ce matin, Beyrouth est encore une fois la cible de nombreux raids. L'armée israélienne cible un bâtiment du Hezbollah et fait quinze morts. En représailles, il envoie des roquettes dans l'après-midi. En 48 heures, trois pays se sont attaqués mutuellement. Ce soir, la tension est toujours aussi palpable.