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David Goffin (ATP 115) a déjà quitté Roland-Garros suite à sa défaite au deuxième tour jeudi contre l'Allemand Alexander Zverev (ATP 4). Le Liégeois, 33 ans, n'en aura pas moins marqué les esprits par ses déclarations sur l'attitude du public français au soir de sa victoire en cinq sets au premier tour contre le Français Giovanni Mpetshi Perricard (ATP 66).
Amélie Mauresmo, la directrice du tournoi, a réagi jeudi, pour remédier à la situation, en interdisant notamment l'alcool dans les tribunes. Et plusieurs joueurs également se sont manifestés, dont un certain Novak Djokovic (ATP 1). Le Serbe, tenant du titre, a connu de nombreuses ambiances hostiles au cours de son illustre carrière et a marqué son soutien au joueur belge.
"Ce sont des fans très passionnés", a-t-il expliqué avant d'affronter l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 30). "Parfois, ils sont difficiles et j'ai eu des histoires d'amour véritable avec le public, des matchs difficiles. J'ai connu les deux situations. J'ai vu quelques points du match de Goffin, et c'est vrai qu'ils peuvent être bruyants et mal se conduire à certains moments, mais cela fait partie du sport. On est différent du foot ou du basket mais, dans le même temps, on veut quand même en tant que joueur avoir une bonne ambiance. On aime quand les fans soutiennent, chantent et scandent, mais c'est vrai que la frontière est très fine.
"Je comprends qu'un joueur comme Goffin, l'autre jour, ait réagi parce que j'ai vécu ce type de situation à plusieurs reprises. Je suis d'accord, je soutiens les joueurs qui se rebellent contre le public qui leur manque de respect. Ce n'est pas tolérable, mais il est vrai qu'on ne veut pas trop perdre d'énergie à lutter contre cela. On peut simplement se rebeller quand quelqu'un est en train de vous harceler."