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Battu au deuxième tour par Alexander Zverev à Roland-Garros, David Goffin est revenu sur ses propos sur le public français qui ont provoqué une petite polémique à la Porte d'Auteuil.
Battu par Alexander Zverev (ATP 4), jeudi au deuxième tour à Roland-Garros, David Goffin (ATP 115) a aussi été amené à répondre à de nombreuses questions liées à ses déclarations après sa victoire contre le Français Giovanni Mpetshi Perricard (ATP 66). Ses condamnations d'une partie du public parisien avaient fait grand bruit, amenant notamment Amélie Mauresmo, la directrice du tournoi, à interdire l'alcool dans les tribunes.
"Je ne voulais pas épiloguer là-dessus, c'est ce que je sentais après le match. Je ne savais pas si c'était lié à l'alcool ou à autre chose. Je ne savais pas qu'ils buvaient dans les tribunes, dans le stade. C'est peut-être quelque chose de bien. Je n'ai vraiment aucune idée là-dessus. Ce que je peux dire, c'est qu'aujourd'hui, l'ambiance était bonne et, mentalement, c'était peut-être plus simple."
David Goffin ne s'imaginait toutefois pas que ce qu'il avait confié mardi soir en petit comité devant les médias belges prendrait de telles proportions.
"J'ai simplement dit ce que je pensais et j'étais surpris de voir autant de gens derrière moi", a-t-il poursuivi. "Autant de joueurs, autant d'entraîneurs, autant de personnes qui me soutenaient. Je ne savais pas que cela allait prendre des proportions comme celles-là, et faire autant le buzz, jusqu'à prendre des mesures dans le tournoi. J'étais à l'aise avec le fait de dire ce genre de chose. Le soutien du public est différent ici à Paris. Il y a plus d'excitation si je puis dire, peut-être un peu plus d'agressivité, si je peux utiliser le mot. Ce qu'a fait Amélie c'est bien, parce que s'ils continuent comme cela, on ne sait pas ce qu'il peut se passer. On ne sait pas où cela va s'arrêter, s'ils vont amener, je ne sais pas, des pétards. Oui, l'atmosphère a un peu changé".
