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"Elles sont nées en tant que femmes": le comité olympique tape du poing sur la table au sujet des boxeuses hyperandrogènes

Le président du CIO, Thomas Bach, défend la décision d'autoriser la boxeuse algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-Ting à participer aux épreuves féminines des Jeux olympiques. "Nous ne nous engagerons pas dans une guerre culturelle parfois motivée par des considérations politiques", a-t-il déclaré.

"Nous avons deux boxeuses qui sont nées en tant que femmes, qui ont été élevées en tant que femmes, qui ont des passeports en tant que femmes et qui se sont battues pendant des années en tant que femmes. Il s'agit d'une définition claire de la femme", a déclaré Thomas Bach lors d'une conférence de presse. "Il n'y a jamais eu de doute sur le fait qu'elles sont des femmes".  

Selon le président du CIO, certains veulent maintenant avoir une définition différente de ce qu'est une femme. "Je ne peux que les inviter à proposer une nouvelle définition, basée sur la science, de ce qu'est une femme", a-t-il également déclaré. Il a ajouté que le CIO serait alors disposé à écouter.  Dans le même temps, il a prévenu que "nous ne nous engagerons pas dans une guerre culturelle parfois motivée par des considérations politiques".  

"Permettez-moi de dire que ce qui se passe dans ce contexte sur les médias sociaux, avec ces discours de haine, d'agression et d'insultes (...), est totalement inacceptable", a-t-il également souligné. Les Jeux Olympiques ont suscité une vive controverse depuis que l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting ont été exclues des championnats du monde de boxe l'année dernière par la fédération internationale de boxe amateur (IBA) pour avoir échoué à un test de genre. Les résultats détaillés n'ont jamais été rendus publics.  

Le CIO n'a pas exclu les deux boxeuses, ce qui a suscité de nombreuses critiques. Elles peuvent participer aux Jeux car la boxe olympique n'est pas gérée par l'IBA. Cette fédération n'est plus reconnue depuis 2023 par le CIO à la suite de problèmes de gouvernance.

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