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Richard Carapaz, devenu le premier Équatorien leader du Tour de France à l'issue de la troisième étape lundi à Turin, veut "garder ce maillot" jaune mais s'attend à une journée difficile mardi, avec le passage du col du Galibier.
"La vérité c'est que je suis très heureux d'avoir ce maillot, c'est vraiment historique pour nous et on veut garder ce maillot. Pour l'Équateur c'est une grande journée. Pour moi, pour mon équipe, c'est vraiment un rêve", a souligné le coureur de 31 ans qui a pris le jaune à Pogacar au cumul des meilleures places d'étape, sachant qu'ils sont toujours quatre dans la même seconde avec Evenepoel et Vingegaard.
"Depuis hier, on en parle beaucoup entre nous. On avait le sentiment qu'on était capable d'aller le chercher. Il fallait faire attention dans le final car on a pris le risque d'être devant, mais quand même, c'est dangereux, c'est un sprint", a expliqué le coureur d'EF Education-EasyPost.
"Je pense que demain ça va être dur. Pogacar et Vingegaard sont en forme. On l'a vu hier ils étaient aux avants postes", a-t-il commenté se projetant déjà sur l'ascension du col du Galibier et les 3.600 mètres de dénivelés positifs qui ramèneront les coureurs en France mardi, lors de la quatrième étape entre Pinerolo et Valloire.
"J'ai bien préparé ce Tour de France face à une grande concurrence. Déjà je profite de ce maillot et on verra ce qu'il se passera dans les prochains jours", a-t-il conclu.
