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De grosses ascensions, les Pyrénées en arbitre, les chances belges: voici ce qu'il faut retenir du parcours du Tour de France 2025

Les organisateurs du Tour de France ont dévoilé mardi au Palais des Congrès de Paris le parcours de la 112 édition de la Grande Boucle qui débutera le samedi 5 juillet à Lille pour s'achever le dimanche 27 juillet sur les Champs-Élysées à Paris. Pour la première fois en cinq ans, le Tour se déroulera intégralement dans l'Hexagone.

Pour le Grand Départ de son édition 2025, l'organisation a choisi la région de Lille et des Hauts de France qui accueillera les trois premières étapes. Les sprinteurs auront l'occasion de se battre pour le maillot jaune lors de la première étape courue sur 185 km autour de Lille. La deuxième étape devrait sourire aux puncheurs entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer sur un parcours accidenté de 211 km. Le lendemain, les sprinteurs devraient à nouveau se disputer la victoire entre Valenciennes et Dunkerque (178 km). "Le Tour longera la frontière belge mais sans jamais la traverser", rappelle Serge Vermeiren au sujet du début de cette Grande Boucle. "C'est un peu l'enferd du nord, mais sans les pavés", précise-t-il à ce sujet. 

Le peloton prendra ensuite la route de la Normandie et de la Bretagne avant d'amorcer sa descente vers le Massif central. Après une première journée de repos, le mardi 15 juillet, au lendemain de la fête nationale français, les coureurs aborderont les Pyrénées avec notamment des passages par Hautacam et Luchon Superbagnères. "Ce sera le gros oeuvre de cette édition, avec trois arrivées en altitude", estime notre journaliste.  

Le peloton prendra la direction des Alpes après la seconde journée de repos avec notamment le retour du Mont Ventoux et des arrivées au Col de la Loze à Courchevel et à La Plagne en fin de troisième semaine.  

Après avoir laissé sa place à Nice en 2024 en raison de l'organisation des Jeux Olympiques de Paris, la traditionnelle dernière étape sur les Champs-Elysées fera son grand retour pour son 50e anniversaire. On connaîtra alors le successeur du Slovène Tadej Pogacar s'était imposé devant le Danois Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel.

Un Belge en jaune à l'arrivée ?

Forcément, quand on analyse ce parcours, on ne peut s'empêcher de se poser la question: les Belges ont-ils la moindre chance d'endosser le maillot jaune aux Champs-Elysées, après trois semaines de course ? Remco Evenepoel, troisième l'an dernier, fait évidemment office de meilleure cartouche pour notre pays. Mais pour Serge Vermeiren, le parcours annoncé ne lui est pas favorable, à titre personnel. 

"Cela s'annonce un petit peu difficile", précise-t-il d'emblée, voyant tout de même quelques sources d'espoir dans le chef des fans belges. "Il y a deux contre-la-montre. Le premier lui convient bien, du côté de Caen. Mais dans les Pyrénées, un contre-la-montre en ascension, cela sera sans doute difficile", précise-t-il, évoquant les présences de Vingegaard et Pogacar comme des menaces évidentes pour la victoire finale de la Grande Boucle. "Mais sait-on jamais ! Il y aura d'autres chances pour van Aert ou Philipsen, ce sera plutôt dans les premières étapes. On pourrait les voir s'imposer sur l'une ou l'autre étape"

 

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