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Le Tour de France poursuit son bout de chemin dans l'Hexagone avec la 11e étape de la compétition.
La route s'élèvera à nouveau mercredi au Tour de France avec la 11e étape entre Evaux-les-Bains et Le Lioran, dans les monts du Cantal. Avec six côtes répertoriées et un dénivelé de 4.350m, les candidats au général trouveront un terrain de jeu propice à une nouvelle bagarre.
"Il y a pour ainsi dire pas du tout de plat", a résumé Gilles Maignan, responsable sportif d'ASO, l'organisateur, sur le site du Tour. La première difficulté classée dans le Massif central sera la Côte de Mouilloux (4e catégorie, 1,9 km à 6,3%) après 79,8 km de course. La Côte de Larodde (3e catégorie, 3,8 km à 6%) suivra une dizaine de kilomètres plus loin. Les autres sont concentrées dans les 50 derniers kilomètres, avec d'abord le Col de Néronne (2e catégorie, 3,8 km à 9,1%) puis le Puy Mary-Pas de Peyrol (1re catégorie, 5,4 km à 8,1%), le Col de Pertus (2e catégorie, 4,4 km à 7,9%), qui offrira des secondes de bonification au sommet, et le Col de Font de Cère (3e catégorie, 3,3 km à 5,8%).
"On s'attend à ce qu'il y ait encore le feu dans le final de l'étape", a résumé Gilles Maignan. "Le gars qui a les bonnes jambes peut faire quelque chose. En revanche, celui qui est mal va passer une très, très mauvaise journée. Ce sont des routes hyper difficiles, il n'y a jamais de replat, tu ne peux jamais récupérer ou gérer comme dans un col par exemple."
Le Lioran rappelle de bons souvenirs au cyclisme belge: lors de la première arrivée dans cette localité en 1975, Michel Pollentier s'était imposé devant le maillot jaune Eddy Merckx. Lors de la seconde visite, en 2016, Greg Van Avermaet s'était imposé et avait revêtu du jaune.