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Vanessa Sterckendries était partagée "entre déception et fierté" après avoir manqué la qualification en finale du lancer du marteau des Jeux Olympiques de Paris, dimanche.
Sterckendries n'a pas su améliorer son score après le premier de ses trois lancers. "J'ai commencé avec 67 mètres, ce n'est pas mauvais pour un premier lancer", a-t-elle analysé. "Après, j'ai un peu joué à tout ou rien, mais je n'ai rien pu faire. Dommage, car lors de mes trois derniers entrainements, je n'ai jamais lancé sous les 68 mètres. J'hésite entre la déception, par rapport à la distance, et la fierté d'être aux Jeux. C'était une expérience incroyable. Pour une session matinale, je m'attendais à quelques milliers de spectateurs, mais certainement pas à un stade plein de 80.000 personnes. C'était impressionnant."
Après un conflit avec l'entraîneur national Tom Corstjens, finalement licencié, Sterckendries aurait pu ne pas se rendre à Paris. "En septembre, je pleurais dans un coin", a reconnu l'athlète. "J'étais sur le point d'arrêter. Après tout ce qu'il s'est passé, je peux quand même être fière d'avoir persévéré et d'avoir atteint les Jeux. Cela manquait à mon palmarès."
Sterckendries se demande à présent si sa carrière va définitivement s'arrêter. "J'ai toujours dit: je déciderai après Paris. J'aimerais encore lancer à 70 mètres, mais c'est peut-être le moment de prendre une pause et revenir ensuite", a-t-elle conclu.
