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Comme lors des deux précédents championnats du monde en 2018 et en 2019, la France a été battue par le Japon dimanche en finale de l'épreuve par équipes mixtes des championnats du monde de Budapest, qu'elle finit malgré tout sur une bonne note.
C'est la troisième fois consécutive que la finale met aux prises les deux équipes et la troisième fois qu'elle se conclut par la victoire du Japon, qui avait déjà gagné la première édition de l'épreuve mixte en 2017, alors que les Bleus avaient fini troisièmes.
Battus 4-0 en finale, les Français n'ont pourtant pas démérité contre une très forte équipe du Japon, car la sélection bâtie par le staff tricolore était un mélange de combattants confirmés comme Marie-Eve Gahié, N.2 mondiale des -70 kg, et de très jeunes éléments.
En finale, on a ainsi vu des espoirs comme Francis Damier (21 ans) ou Joan-Benjamin Gaba (20 ans) se frotter à l'élite du judo mondial, représentée par Kenta Nagasawa, N.9 mondial chez les -90 kg ou Soichi Hashimoto, premier au classement des -70kg.
Et comme l'a relevé Cyrille Maret, médaillé de bronze olympique en 2016 et capitaine de route de cette équipe, "ils ont montré de belles choses".
- Fontaine a adoré -
"J'étais un peu l'ancien et on avait pas mal de jeunes pour laisser nos sélectionnés olympiques au repos. Ils ont montré de très belles choses et je suis content d’avoir pu faire un peu cette passation, de les booster, leur faire prendre conscience que c'était important de s'imbiber de l'environnement d'un championnat du monde", a-t-il déclaré après la remise des médailles.
"On est un peu en difficulté sur le judo masculin en ce moment et je pense que ça va inspirer aussi ceux qui verront ces images en France", a-t-il ajouté.
La jeune Léa Fontaine (19 ans), vice-championne d'Europe mais battue d'entrée samedi aux Mondiaux (+78 kg), a en tous cas "adoré" l'expérience. "C'était cool, vraiment au top. Moi j'aime vraiment bien les équipes, je me suis régalée même si c'est dommage pour la finale", a-t-elle dit.
Avant de chuter face au Japon, l'équipe de France s'était frayé un chemin jusqu'à la finale avec des victoires contre les Pays-Bas (4-0), la Géorgie (4-3) et l'Ouzbékistan (4-1).
Cette médaille d'argent dans l'épreuve par équipes vient s'ajouter aux deux récompenses reçues en individuel, l'or de Clarisse Agbegnenou en -63 kg et l'argent de Madeleine Malonga en -78 kg.