Partager:
Mbo Mpenza é évolué au niveau professionnel de 1993 à 2008, portant le maillot des Diables Rouges à 56 reprises.
Y a-t-il un souvenir marquant avec l'équipe nationale?
"Il y en a tellement, mais un me reste en mémoire: la qualification pour les 1/8es de finale de la Coupe du monde 2002 où l'on apprend qu'on va affronter le Brésil".
Est-ce facile de partir à la retraite, à 32 ans?
"Pas simple, parce que quand on est sportif de haut niveau, on se demande ce qu'on va faire par la suite. Oui, à 32 ans, on commence la vie. Et je m'en rends compte maintenant. On se demande ce qu'on va faire. Est-ce qu'on va faire comme tout le monde: devenir entraîneur, consultant, manager? J'ai dit non. Je voulais faire d'autre chose. J'ai donc fait un Master en Management avec l'UEFA. Cela m'a permis d'avoir un esprit beaucoup plus ouvert".
Il y a trois ans, vous avez eu une idée: le Mbo Mpenza Challenge.
"C'est tout simple: j'essaie 'd'utiliser' les enfants afin qu'ils puissent faire passer des messages. Le sport est tellement important dans la vie de tous les jours et grâce à lui, on peut faire passer des messages. Les enfants, c'est le futur. Et j'utilise le sport comme un moyen d'intégration et d'éducation".
L'éducation qui pourrait permettre d'endiguer le racisme dans le foot. Vous avez été témoin de cela durant votre carrière?
"Je l'ai vécu. C'est quelque chose d'horrible, mais la passion est tellement plus forte qu'on passe au-dessus".
Quel est le rôle social des clubs amateurs?
"J'espère sincèrement que certains ne vont pas arrêter ou faire faillite. Le sport est important pour toute la société. Il faut regarder plus loin. Ce ne sont pas des enfants qui tapent dans un ballon, mais des enfants qui acceptent les autres, qui comprennent ce qu'est une équipe. Le foot peut prendre le relais de l'école".
Poussez-vous vos enfants dans le football?
"Non, je ne les pousse pas. Vous devez savoir qu'ils ont appris à l'école que moi j'avais joué au football. Pour vous dire. Ma fille, en revenant de l'école, m'a demandé un jour si je connaissais Anderlecht et le Standard. Et alors, là, je lui ai expliqué. Le foot m'a permis beaucoup de choses, mais je ne voulais pas non plus que ce soit tout de ma vie. Quand je suis à la maison, je veux pouvoir vivre sereinement sans devoir penser au football".