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Après la prestation des Diables Rouges face à la Slovaquie, une question peut se poser : certains joueurs pensent-ils que leur place est forcément acquise, et qu'ils sont dans une zone de confort ? Le vestiaire s'est exprimé sur le sujet.
Au moment d'affronter la Roumanie ce soir, il est difficile de ne pas repenser à la prestation des Diables Rouges face à la Slovaquie. Alors que certains joueurs pouvaient paraître un brin nonchalants dans certaines actions, l'émission Dans le Vestiaire s'interroge : Y a-t-il trop de suffisance chez certains joueurs ?
Pour Kevin Mirallas, cela ne fait aucun doute. "Il y en a, ça se voyait, surtout par rapport au premier match, où ils jouaient avec une certaine tranquillité", explique-t-il, avant de revenir plus spécifiquement sur le cas d'Onana. "Même s'il a fait des choses intéressantes dans la récupération, je l'ai trouvé suffisant, tranquille. Il s'est dit : 'Oh, à mon avis c'est Mangala qui va sortir'(...)".
Des joueurs qui peuvent donc parfois paraître un peu trop sûrs de leur place, ce qui n'est pas toujours positif selon Mirallas. "Ce n'est jamais bon. Après, c'est bien d'avoir 2-3 joueurs sur lesquels tu sais que tu peux compter à 100 %. Mais ce n'est pas bon, il faut cette concurrence".
De son côté, Marc Delire prend l'exemple de la gestion de Jude Bellingham au Real Madrid. "Bellingham, la star au Real, quand il n'est pas bon, Ancelotti le fait sortir", avant de revenir au cas des Diables Rouges. "Si Lukaku ne marque pas, il faut qu'il accepte qu'Openda prenne sa place. (...) Lukaku, il n'a pas un abonnement comme il en aurait un dans le bus".
Pour Kevin Mirallas, ce sont surtout les nouveaux joueurs de l'équipe qui doivent apprendre à se remettre en question. "Pour d'autres, comme j'ai pris l'exemple de Trossard, Onana, Mangala et d'autres comme Faes, Theate ou Castagne, ils ont encore beaucoup de choses à prouver en équipe nationale. Donc, ils doivent se sentir à un moment en danger (...)".
Un changement d'attitude est donc attendu pour certains de nos Diables. La première réponse, quant à elle, se fera sur le terrain."