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L'amour du maillot géorgien, le manque d'envie de la Belgique: les tops et les flops de Kevin Mirallas après la phase de poules de l'Euro

Il n'y a aucun match de l'Euro au programme, ce jeudi. Les huitièmes de finale ne débuteront que samedi, l'occasion pour nous de tirer un premier bilan après cette phase de poules, riche en surprises et en rebondissement. Notre consultant, Kevin Mirallas, s'est prêté au jeu des tops et des flops. 

Les tops de Kevin Mirallas

La première équipe que l'ancien Diable Rouge veut mettre en évidence, c'est l'Espagne. Le bilan des hommes de Luis de la Fuente frôle la perfection: seule équipe à avoir réalisé un 9 sur 9, seule équipe à ne pas avoir encaissé, 5 buts inscrits, soit le troisième meilleur total derrière l'Allemagne et l'Autriche. Mais au-delà des statistiques, c'est aussi le niveau de jeu des Espagnols qui a marqué les esprits. "J'avais beaucoup d'interrogations avant le tournoi avec cette nouvelle génération, le nouveau coach,... Au final, je suis agréablement surpris et très content du mix entre l'ancienne et la nouvelle génération. Ils apportent énormément de percussion et d'explosivité devant, chose que l'on voyait moins avant", observe Kevin Mirallas. 

Si certains s'attendaient peut-être à voir l'Espagne à ce niveau dans le tournoi, très peu auraient misé une pièce sur la qualification de la Géorgie pour les huitièmes de finale du premier Euro de son histoire. "Il n'y a pas de star à part Kvaratskhelia. C'est une équipe avec des joueurs qui jouent les uns pour les autres, avec l'amour du maillot. C'est beau de voir des équipes comme ça. Ça montre aussi que même avec des plus petits joueurs, il y a moyen de faire des résultats", se réjouit notre consultant. 

Les flops de Kevin Mirallas

Et cette équipe géorgienne contraste avec notre sélection nationale, que Kevin Mirallas place dans ses flops. "Ce n'est pas que je m'attendais à ce qu'ils soient ultra performants et que ça marche directement, parce qu'il y a un changement de génération, mais dans l'envie, dans l'état d'esprit, dans la combativité, j'attendais beaucoup plus. Je reste un peu sur ma faim", explique l'ancien Diable Rouge. 

Les hommes de Domenico Tedesco ne sont pas les seuls à avoir déçu l'ancien joueur d'Everton. L'Angleterre, justement, évolue à un niveau bien plus bas qu'attendu. Pointés parmi les grands favoris de la compétition, les Three Lions n'ont jamais convaincu dans cet Euro avec une victoire poussive face à la Serbie et deux partages décevants contre le Danemark et la Slovénie. "Malgré l'équipe qu'ils ont, on ne voit rien pour l'instant. On voit aussi les joueurs qu'ils n'ont pas pris. On se pose beaucoup de questions avec Southgate parce qu'on voit que ça n'évolue pas. On verra dans les matchs à élimination directe", conclut Kevin Mirallas. 

 

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