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"Nous avons l'opportunité d'atteindre une demi-finale, c'est un défi positif", a mis en avant vendredi le sélectionneur de l'Angleterre, Gareth Southgate, "pas inquiet" avant d'affronter la Suisse, une équipe pourtant "excellente" et aux idées "claires".
Les vice-champions d'Europe ont affiché un niveau éloigné de leur riche potentiel durant le premier tour et en huitièmes de finale, où ils ont renversé la Slovaquie (2-1) avec un but dans le temps additionnel puis un autre en prolongation.
"Nous avons joué contre des adversaires qui nous ont rendu la tâche très difficile. Et nous avons vu certains de leurs résultats ultérieurs, ils ont également posé des problèmes à d'autres équipes", a analysé Southgate en conférence de presse.
Lui affirme avoir vu des progrès collectifs. "J'ai l'impression que l'équipe, même à l'entraînement, a changé d'état d'esprit. Elle est plus fluide. Je m'attends à ce que nous jouions bien samedi", a-t-il assuré. Il s'est élevé contre l'idée selon laquelle l'Angleterre bénéficie d'une partie de tableau relativement aisée jusqu'à la finale du 14 juillet à Berlin.
"C'est un exemple classique de la capacité que nous avons en tant que nation à créer de la dramaturgie et à agacer nos adversaires", a-t-il dit, louant les mérites d'une équipe de Suisse "excellente", avec "un bon état d'esprit, de très bons joueurs, une façon de jouer claire qui a posé des problèmes à d'autres équipes "excellente", avec "un bon état d'esprit, de très bons joueurs, une façon de jouer claire qui a posé des problèmes à d'autres équipes".
"Nous n'avons disputé que deux finales dans notre histoire, et trois demi-finales. Beaucoup de nations que nous pourrions considérer comme plus petites ont un bien meilleur palmarès que nous. C'est la moitié de notre problème", a-t-il développé.
Il a mis cette impression en relation avec la richesse de la Premier League. "Notre championnat est le seul à disposer de cet argent, mais le football ne se joue pas sur des bilans comptables. Ce qui compte, c'est ce que l'on fait le jour même".Le sélectionneur, en fin de contrat en décembre, a répété que son avenir personnel importait peu.
"Quand j'étais un jeune manager, il y avait la crainte d'échouer et d'être limogé. Quand on est plus âgé, à 53 ans, on ne s'inquiète pas de ce qui pourrait mal se passer. Nous avons l'opportunité d'atteindre une demi-finale, c'est un défi positif", a-t-il dit.
Interrogé par ailleurs sur Phil Foden, peu en vue durant l'Euro, Southgate a défendu l'apport de l'attaquant de Manchester City: "dans votre club, vous connaissez les mouvements de chaque joueur par coeur, vous faites les choses sans réfléchir. Avec l'équipe nationale, vous n'avez pas la même cohésion. Mais il a fait un travail fantastique pour l'équipe".