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Pour la troisième fois en six ans, la Belgique va croiser la route de la France dans un grand tournoi. Après les défaites au Mondial 2018 et en Ligue des Nations en 2021, les Diables retrouveront les Bleus en huitièmes de finale de l'Euro 2024 lundi à Düsseldorf (18h00).
"Ces matches sont évidemment dans les têtes de joueurs", a assuré le sélectionneur Domenico Tedesco dimanche en conférence de presse. "J'en ai parlé avec eux et je leur ai demandé quel était leur ressenti. Personnellement, je n'ai jamais affronté la France. Ces deux matches ne sont pas notre seule source de motivation. Il y a beaucoup de choses qui peuvent nous motiver."
À l'instar des Diables, la France n'a pas livré une phase de poules convaincante avec une deuxième place dans le groupe D. Les Bleus ont décroché une victoire contre l'Autriche et deux partages contre les Pays-Bas et la Pologne et fait l'objet des critiques outre-Quiévrain.
"La France a hérité d'un groupe très difficile avec l'Autriche, que nous connaissons bien, et les Pays-Bas. Je pense que si l'on regarde leurs adversaires en phase de poules, il n'y a pas de raison de les critiquer. Ils se sont qualifiés pour les huitièmes de finale et c'est le plus important. Comme nous, ils se sont créés énormément d'occasions et c'est incroyable qu'ils n'aient marqué que deux buts. Ce n'est pas que chez nous."
Selon les médias français, Didier Deschamps pourrait opter pour un schéma en 4-4-2 avec un milieu de terrain en diamant. "Est-ce qu'on peut vraiment faire confiance aux médias ?", a souri Tedesco. "Nous sommes évidemment au courant qu'ils pourraient évoluer dans ce système. Ce serait une première depuis 2021. C'est un bon signe si une équipe s'adapte à nous mais peu importe son système, l'équipe de France recèle de qualités."