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Sortie des poules au bout du suspense, l'Italie attaque désormais la phase éliminatoire de l'Euro 2024 face à la Suisse, samedi à 18h00. Le sélectionneur Luciano Spalletti s'attend à un duel ardu face à une Nati méritoirement qualifiée qui s'annonce "difficile à négocier". L'Italie devra notamment se passer de Federico Dimarco, comme l'a annoncé Spalletti en conférence de presse, vendredi.
La défense a causé des maux de tête au sélectionneur ces derniers jours. Dimarco, blessé, manquera à l'appel de même que Riccardo Calafiori, suspendu, tandis que la présence d'Alessandro Bastoni est incertaine et sera évaluée "demain matin. Nous verrons comment il répond. Nous pensions que Dimarco serait en mesure de revenir, mais il a subi une rechute et ne sera pas prêt."
Gianluca Mancini, qui n'a pas encore joué à l'Euro, remplacera Calafiori en défense centrale. "Il dispose de l'expérience nécessaire, et nous voulons aligner un droitier du côté droit de la défense", a expliqué le coach.
La première phase en demi-teinte de l'Italie a finalement été récompensée d'une qualification. "Nous voulons faire mieux que jusqu'à présent. Le tirage nous avait livré un groupe difficile, et les joueurs comme moi avons rencontré quelques problèmes. Nous avons réussi et nous sommes désormais plus détendus, car nous nous concentrons directement sur le match. Le moment est venu d'agir."
En effet, Luciano Spalletti estime que le meilleur est à venir. "Nous n'avons pas encore réussi à montrer notre meilleur football sur la durée. Il n'est pas permis de se déconcentrer par moments comme nous l'avons fait. J'attends plus."
Le sélectionneur a salué son homologue suisse Murat Yakin, lequel a "très bien bâti son équipe qui a montré sa qualité face à l'Allemagne. L'équipe suisse est difficile à négocier comme en témoignent ses résultats. Ils ont mérité leur place à ce stade."