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Domenico Tedesco ne craint pas d'être licencié en tant que sélectionneur des Diables Rouges après un Euro et une phase de groupes de Ligue des Nations décevants. L'entraîneur italo-allemand l'a déclaré au micro de VTM en marge du tirage au sort des barrages de la Ligue des Nations, vendredi.
"Je ne crains pas du tout d'être licencié", a affirmé Tedesco peu après avoir appris que l'Ukraine sera l'adversaire des Belges pour rester en Ligue A. "Nous savons de quelle manière nous travaillons et l'énergie que nous y mettons", a expliqué Tedesco.
"C'était le cas au début et ça l'est toujours. Bien sûr, les résultats ne sont pas bons et c'est pourquoi je comprends qu'il y ait des discussions. C'est une équipe nationale. Ce serait mauvais s'il n'y avait pas de discussions ou d'émotions. C'est pourquoi j'aime ce travail. Pour ma part, je suis sûr que je serai encore sélectionneur en mars. Pour le reste, je ne suis pas la bonne personne de contact. Nous sommes positifs. J'ai dit avant le début de la campagne que nous allions essayer des choses différentes. C'était un groupe difficile, je pense que ce n'est pas facile d'affronter l'Italie et la France. Même si les résultats n'étaient pas bons, nous avons, je pense, quand même montré que nous sommes prêts pour ce niveau", a-t-il ajouté.
Une évaluation est prévue jeudi prochain, le 28 novembre, quelques jours avant l'entrée en fonction officielle de Vincent Mannaert comme directeur sportif de l'Union belge. Tedesco souligne qu'il y a "toujours eu des évaluations, même après les quatorze matchs sans défaite" au début de son mandat et qu'il a déjà rencontré Mannaert "avant la dernière trêve internationale".
Au niveau sportif, l'avenir des Diables Rouges en Ligue des Nations passera par des retrouvailles avec l'Ukraine, après le 0-0 de l'Euro l'été dernier. "Nous savons ce que nous avons à faire", a indiqué Tedesco. "Nous connaissons l'équipe qui devra jouer contre l'Ukraine, quelle tactique utiliser, quelle est la meilleure tactique pour ces joueurs et ce genre de rencontres. Nous en savons beaucoup plus qu'avant le début de la Ligue des Nations. J'espère que tout le monde sera en état de jouer en mars, afin de pouvoir mettre en place l'équipe que nous avons en tête. En raison des circonstances, nous avons souvent dû changer, en particulier lors du dernier rassemblement. Cela a rendu les choses très difficiles. Le premier objectif est de rester en Ligue A et d'engranger de la confiance en vue des qualifications au Mondial. L'objectif principal reste les qualifications à la Coupe du monde".
Pour rappel, la Belgique a connu une phase de groupes difficile, avec un seul succès, lors de la première journée contre Israël (3-1), un partage en Italie (2-2) et quatre défaites, contre la France (2-0 et 1-2), l'Italie (0-1) et Israël (1-0).
Ces résultats, quelques mois après une élimination en huitièmes de finale de l'Euro, ont fragilisé la position du sélectionneur.