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À l'occasion d'un séminaire à la Haute École Thomas More de Malines mardi, Vincent Mannaert a donné un aperçu de ses premières semaines en tant que directeur sportif de l'Union belge de football (RBSFA). Il a surtout affirmé ne pas avoir encore pris de décision concernant le maintien ou l'éviction du sélectionneur des Diables Rouges Domenico Tedesco.
"La décision à propos du sélectionneur n'a pas encore été prise", a indiqué Mannaert. "J'ai eu plusieurs entretiens avec Domenico Tedesco. Il n'y aura pas de décision en décembre, et peut-être pas non plus en janvier. Ce n'est pas pour des raisons juridiques, comme je l'entends partout, mais sportives".
L'ancien manager du Club Bruges a ajouté qu'"une analyse approfondie était nécessaire". "Je veux me baser sur ce que j'ai moi-même ressenti lors des entretiens. J'ai également échangé avec mon prédécesseur Franky Vercauteren. Il faut entendre les deux versions de l'histoire, y compris celle du sélectionneur. Il y a toujours une raison pour laquelle une personne est recrutée. Domenico Tedesco a très bien commencé. [...] Depuis quelques années, nous nous qualifions pour la Coupe du monde, mais ça ne se passe pas bien en phase finale, sauf au Mondial 2018 en Russie. C'est un sujet qui demande beaucoup d'attention et de temps".
Mannaert est également revenu sur sa prise de fonction, le 1er décembre. "J'ai pris une nouvelle voie, je me mets au travail. À l'Union belge, je peux me concentrer sur le football masculin. Il y a beaucoup de travail en vue de la Coupe du monde 2026". Le directeur sportif a notamment comparé sa mission avec celle qu'il occupait à Bruges, exposant qu'il savait "que la façon de travailler serait complètement différente": "Dans une fédération, il faut davantage travailler sur une vision à long terme que dans un club, de manière plus stratégique. On est moins pressé par le temps et par les résultats. Cela reviendra au printemps, avec les barrages de la Ligue des Nations contre l'Ukraine".
Mannaert a enfin expliqué son choix de devenir directeur sportif, alors qu'il était pressenti pour devenir CEO de la RBSFA: "Une telle fonction (celle de CEO, ndlr) ne se limite pas à l'aspect sportif. Il y a beaucoup d'administratif, des contacts à entretenir au niveau politique, des échanges avec les ailes flamande et wallonne. À ce stade de ma carrière, j'ai trouvé plus intéressant et agréable de me concentrer sur le sport".