Partager:
Depuis dimanche soir, aux yeux de tous, Domenico Tedesco est le responsable des contre-performances des Diables Rouges. Les chiffres sont évidemment implacables pour le sélectionneur fédéral : un troisième revers consécutif (France, Italie et Israël) pour un bilan global de 38,1% des points pris en 2024 (6 défaites sur 14 matchs !).
Pour n’importe quel entraîneur, la réalité de chiffres pareils est souvent annonciatrice d’un licenciement rapide en bonne et due forme. D’ailleurs, dans la presse belge fleurissent ici et là, déjà, des noms de potentiels successeurs, comme Philippe Clément voire Mark Van Bommel ou Thierry Henry… C’est peut-être aller vite en besogne. Jusqu’à preuve du contraire, Domenico Tedesco est toujours en poste et son avenir à la tête des Diables ne devrait pas se décider dans les prochaines heures.
Pour l’instant, toutes les sources contactées convergent dans le même sens : pour raisons budgétaires, il apparaît presque impossible de virer le sélectionneur en poste au cours de l’exercice 2024, soit avant la fin d’année civile. Comme dans le foot, la réalité des chiffres financiers est implacable… D’ailleurs, nous glisse-t-on, les prochains matchs n’arrivent qu’en mars 2025. Il n’y aurait dès lors aucune raison de prendre une décision rapide.
Le temps serait-il devenu le meilleur allié de Domenico Tedesco ? Peut-être, mais moins, certainement, que l’état actuel des finances de l’Union belge…
Tous responsables
Quoi qu’il en soit, si Tedesco possède naturellement sa part de responsabilité dans la mauvaise passe actuelle de l’équipe nationale belge, il ne faut pas oublier le (mauvais ?) rôle joué par ceux censés être les leaders des Diables. De Bruyne n’a joué que les deux premiers matchs de cette Ligue des Nations, tandis que Lukaku n’en a joué qu’un seul.
Vincent Mannaert devra tirer cela au clair : le capitaine et le vice-capitaine ont-ils délibérément lâché Tedesco, auquel cas la poursuite de l’aventure avec l’italo-allemand s’annonce pour le moins impossible. L’avenir de Tedesco serait donc suspendu à deux fils très fins : celui des finances de la Fédé, et un autre tenu aux deux extrémités par De Bruyne et Lukaku.