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Après le partage face à l'Ukraine lors du dernier match du groupe E de l'Euro 2024 mercredi soir, le sélectionneur Domenico Tedesco s'est montré mécontent concernant l'arrivée en retard (1h15 avant le coup d'envoi) des Belges à la Stuttgart Arena. Selon la police locale, les Belges n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes.
"Je n'ai jamais vu cela auparavant", a fulminé le sélectionneur. "Depuis notre hôtel, il nous a fallu plus d'une heure pour arriver au stade. Nous avions pourtant une escorte policière, mais elle s'arrêtait à tous les feux rouges et roulait à 25 kilomètres à l'heure. Le report du match n'étant apparemment pas envisageable, je n'ai pu faire qu'un discours de deux minutes et nous avons dû écourter l'échauffement. La préparation a donc été mauvaise. C'est incroyable."
La police allemande a répondu à ces allégations jeudi, en rejetant la responsabilité sur les Belges eux-mêmes. "L'équipe belge et l'UEFA ont été informées à l'avance par la police qu'il ne fallait pas estimer le temps de trajet à 40 minutes. La police a suggéré un temps de trajet de 60 minutes, mais celle-ci a été rejetée par la fédération belge", a déclaré Frank Belz, porte-parole de la police à Stuttgart.
"Du point de vue de la police, rien d'anormal ne s'est produit pendant l'escorte du bus belge", a poursuivi M. Belz, précisant que le bus était parti seulement trois minutes plus tard que prévu de l'hôtel des joueurs. "Il avait été communiqué à l'avance qu'il devait y avoir une différence de temps entre les arrivées des deux équipes. Pour répondre à cette exigence, la vitesse du bus belge a été temporairement réduite. Les Belges sont également responsables de cette arrivée tardive en insistant sur un temps de trajet de 40 minutes."