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Il y aura un parfum de revanche sur la pelouse de Düsseldorf, ce lundi, avec le choc entre la France et la Belgique. Dans la presse, le duel entre voisins est déjà lancé. Petit tour d'horizon de ce qui se dit dans l'Hexagone ce jeudi matin.
France-Belgique sera la grosse affiche des huitièmes de finale de cet Euro 2024. Un choc sur fond de petite guéguerre de voisinage, nourrie par les deux dernières confrontations, en demi-finales de la Coupe du monde en 2018 et de Ligue des nations 2021. "Revoilà les Belges. Les retrouvailles s'annoncent électriques. Les Diables Rouges s'étaient inclinés avec beaucoup d'amertume en demi-finales de la Coupe du monde 2018 et de la Ligue des nations 2021", écrit par exemple le journal 'L'Équipe' sur sa une, ce jeudi.
Ce match opposera par ailleurs deux équipes qui ont évolué en dessous des attentes placées en elles durant la phase de poules. "Vu d’ici, vu des Bleus, France-Belgique est une affiche idéale pour l’écart qu’elle semble proposer entre le prestige et la difficulté, si l’on s’en tient à ce premier tour ou la France n’a pas été parfaite, mais où nos amis Belges ont été bien plus médiocres encore. Mais évidemment, dans une phase finale, il ne faut jamais se fier au premier tour. Il faut même l’oublier, et savoir que la reprise de cette querelle de voisinage dans une rencontre à élimination directe va transfigurer le rapport de force que ces derniers jours ont laissé supposer", écrit, tout en nuances, Vincent Duluc dans les colonnes de 'L'Équipe'.
Que ce soit Didier Deschamps ou la presse française, les prestations de nos Diables Rouges ont été scrutées chez nos voisins. "Tout risquer pour éviter la France en huitièmes de finale. Ou plutôt temporiser et assurer l'essentiel avec une qualification en huitièmes. Face à ce dilemme, la Belgique a fini par choisir l'option numéro 2. Avec un Kévin De Bruyne loin de ses standards, et le seul Jérémy Doku comme dynamiteur", peut-on lire sur le site d'Eurosport, "La Belgique ne joue à rien et retrouvera les Bleus en huitièmes. Visiblement, la Belgique voulait vraiment retrouver la France. Heureusement que Jérémy Doku était là pour foutre le boxon sur son côté gauche et ne pas faire piquer du nez le stade de Stuttgart. La punition – si c’en est vraiment une – pour les Belges sera d’affronter les Bleus, leurs meilleurs ennemis, au prochain tour", ajoute même 'So Foot' dans son style caractéristique.
Enfin, la presse française a aussi remarqué la brouille entre les supporters belges et les joueurs après le match de ce mercredi. "La Belgique s'offre un psychodrame avant d'affronter les Bleus", titre d'ailleurs RMC sport.
La rencontre est déjà lancée dans la presse, sur le terrain, il faudra patienter jusqu'à lundi, 18h.