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"Il ne faut pas avoir peur de simplifier son jeu": voici les trois choses à retenir avant la rencontre face à l'Ukraine

Victorieuse face à la Roumanie, la Belgique doit maintenant confirmer face à l'Ukraine mercredi. Alors que les Diables ont affiché un bien meilleur visage, il y a tout de même certaines choses qui pourraient être modifiées.

Trois choses à retenir

Présent en Allemagne pour suivre nos Diables Rouges, notre journaliste Emiliano Bonfigli relève les 3 points à retenir de cette victoire 2-0 face à la Roumanie, mais analyse aussi ce qu'il faudra améliorer pour la prochaine rencontre face à l'Ukraine.

Plus d'efficacité

Malgré les deux buts inscrits face à la Roumanie, notre journaliste estime qu'il faudra davantage d'efficacité face à l'Ukraine. "Ce qu'il faudra absolument corriger, c'est l'efficacité devant le but. On se fait parfois trop de politesses avant de tirer. (...) Il ne faut pas hésiter à armer plutôt que de multiplier les petites passes dans le rectangle pour essayer de quasiment rentrer dans le but avec le ballon", explique-t-il.

Il souligne également un manque d'efficacité dans le dernier choix. Il pense notamment à Jérémy Doku : "Forcément, dès qu'il a le ballon, il attire 2 défenseurs sur lui. Il doit parfois soigner le dernier geste pour être encore plus efficace".

Simplifier le jeu

Pour notre journaliste, la Belgique doit faire attention aux approximations qu'elle peut commettre lors des matchs : "Parfois, dans le milieu de terrain, Amadou Onana peut se rendre coupable de quelques approximations. On a vu que cela avait donné une occasion très sérieuse aux Roumains. Donc, dans certaines zones du terrain, il faut jouer simple".

Pour lui, il ne faut pas avoir peur de simplifier les choses plutôt que de se compliquer la tâche : "(...) Parfois, il ne faut pas avoir peur de simplifier son jeu. Les Français le font, et ils n'hésitent pas à dégager le ballon quand il le faut. Il ne faut pas prendre de risques dans certaines zones du terrain".

Arrêter les expériences

Et enfin, la dernière chose que relève Emiliano Bonfigli : il faut arrêter de tenter des expérimentations. "Dans un Euro, pas d'expérimentation. On met à chaque fois ce qu'on pense être le meilleur. On l'a vu avec Youri Tielemans. Dans une configuration où l'on va jouer contre l'Ukraine, qui va probablement nous attendre, Tielemans s'impose dans le rôle de milieu de terrain à la place de Mangala".

Cependant, il est conscient que chaque match est différent, et donc demande des profils adaptés. "Après, les profils varient évidemment en fonction de l'adversaire. (...) Si nous devons être plus défensifs, alors Mangala et Onana formeraient une paire qui s'imposerait. Donc cela dépendra des adversaires. Mais contre l'Ukraine, Youri Tielemans s'impose au cœur du jeu aux côtés de Kevin De Bruyne".

Enfin, il insiste pour ne pas s'alarmer concernant Lukaku. "Il ne faut pas trop s'inquiéter pour lui car il est là. Il a marqué trois fois, mais chaque but a été annulé par le VAR. On ne peut pas dire qu'il manque ses occasions et ne répond pas aux attentes. Donc pas de pression inutile sur les épaules de Romelu", conclut-il.

Réponse mercredi, face à l'Ukraine.

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