Partager:
Les Diables Rouges entreront en lice dans quelques jours à l'Euro 2024. L'équipe nationale y affrontera la Slovaquie le 17 pour son tout premier match de poules. Dans la presse européenne, le sort des Diables Rouges fait débat.
Que vont bien pouvoir faire les Diables Rouges à l'Euro 2024 ? C'est la question que se pose la presse européenne depuis quelques heures. Les médias du continent sont divisés sur les capacités de l'équipe belge, qui affrontera la Slovaquie le 17 juin avant de jouer la Roumanie et l'Ukraine. Avec cette équipe hybride, composée à la fois de jeunes joueurs et d'éléments de la génération dorée, la Belgique se présente comme une sorte d'inconnue. Ce qui interroge les journalistes.
Les Anglais y croient
En Angleterre, on semble relativement confiant. Les Anglais, qui ont vu la Belgique à l'œuvre contre l'Angleterre en mars dernier (2-2), voient les Diables Rouges comme l'une des équipes à suivre dans cet Euro 2024. "La génération dorée belge peut-elle enfin remporter un trophée ? Des doutes subsistent autour de leur défense, mais ils disposent encore de nombreux talents offensifs, dont Kevin De Bruyne, et, en Romelu Lukaku, meilleur buteur des qualifications avec 14 buts", peut-on par exemple lire chez Sky Sports.
Le Guardian va même encore plus loin, en s'appuyant sur les débuts prometteurs de Domenico Tedesco, encore invaincu avec notre équipe nationale. "Dans leur groupe de qualification, les Diables Rouges ont récolté un impressionnant 20 points sur 24 possibles dans un groupe qui comprenait également l’Autriche et Suède", écrit le média anglais, qui pointe, sans surprise, un homme comme leader de cette équipe. "Plus que jamais, le succès de l’équipe nationale belge, cet été, dépendra de la forme de Kevin De Bruyne. Pas étonnant que Tedesco l’ait nommé capitaine", concluent-ils en effet.
"En plein changement de génération"
L'Equipe ne voit pas la Belgique favorite, loin de là, mais n'en fait pas non plus un oiseau pour le chat. "Le conflit entre Tedesco et le gardien du Real laisse le leadership absolu à Lukaku et De Bruyne, dans un groupe assez facile, au moins, pour commencer", estime le journal français, qui estime que, bien que vieillissante, la Belgique garde des qualités offensives tout en pointant l'incroyable forfait de Thibaut Courtois comme le gros point noir dans ce groupe.
En Italie, la Gazzetta tranche un peu plus dans le vif. "Non, la Belgique n’est pas favorite. Cette équipe est en plein changement de génération. Elle tourne autour du totem De Bruyne mais a tout de même produit des nouvelles vedettes comme Vermeeren et Bakayoko. Si le mélange d’expérience et de fraîcheur réussit, la grande surprise pourrait se produire. Il en va de même pour les Pays-Bas et la Croatie. Et bien sûr, l'Italie", estime le grand média sportif italien.
"Candidat pour remporter la coupe"
On termine avec un passage par l'Espagne. Pour eux, il n'y aucune raison de ne pas croire en un exploit des Diables Rouges dans cet Euro 2024. "La Belgique et le Portugal sont deux candidats pour remporter la coupe", lance même Marca. "La grande majorité de la génération dorée est partie. Certes, Vertonghen, De Bruyne, Lukaku et Carrasco restent présents. Mais la Belgique attend désormais sa nouvelle génération. Celle des Onana, Bakayoko, Trossard, Openda, De Ketelaere ou Doku que l’on a vu au compte-goutte sous Martinez. Certains d’entre eux, comme Doku, De Ketelaere ou Openda, sont vus différemment après leur brillante saison", a conclu le journal AS.
Comprenez que personne ne semble vraiment en mesure de dire ce que vaut vraiment cette équipe belge. Les Diables Rouges avancent donc à l'aveugle, selon la presse européenne.