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Federico Addiechi, le "monsieur diversité" de la fédération internationale de football, tient à ce que la FIFA participe à la lutte contre le sexisme. "Nous l'avons demandé aux diffuseurs, mais aussi à notre propre service de diffusion", a-t-il expliqué, ajoutant que "c'est l'une des dispositions que nous devons prendre à l'avenir, c'est l'évolution normale." Un groupe de lutte contre la discrimination, Fare Network, avait mis en avant que le sexisme était le plus gros problème de la Coupe du monde 2018, alors que l'homophobie et le racisme avaient été plus redoutés.
Piara Powar, directeur de Fare Network, a expliqué que le sexisme était bien présent, surtout lorsque les femmes russes étaient "accostées dans la rue", par des supporters, rappelant aussi quelques cas de journalistes féminines accostées durant leur passage à l'antenne. La FIFA a ajouté qu'elle collaborait avec les organisateurs et la police locale pour identifier ces supporters, passibles de se voir retirer leur FAN-ID (indispensable pour obtenir l'accès aux stades) et donc de devoir quitter le pays. Durant cette Coupe du monde, l'agence de presse photo Getty Images avait publié une galerie des "supportrices les plus sexys de la Coupe du monde", ciblant uniquement des jeunes filles. Une galerie retirée ensuite, car c'était une "regrettable erreur de jugement", a expliqué Getty Images, ayant ouvert une enquête en interne.