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(Belga) Les accusés Salah Abdeslam et Bilal El Makhoukhi ont refusé de se présenter mardi matin devant la cour d'assises de Bruxelles dans le cadre du procès des attentats de mars 2016, a indiqué la présidente de la cour à l'entame de l'audience.
Si la police a l'autorisation d'utiliser la force - "mais pas la violence", a précisé Laurence Massart - pour forcer des accusés détenus à assister à leur procès, il aurait fallu, dans ce cas-ci, utiliser d'une "force vive", ce que la police voulait éviter. Notamment à la suite de la plainte, jeudi dernier, de l'accusé Ali El Haddad Asufi, qui avait raconté avoir été étranglé par un policier lors de son extraction de la prison de Haren en vue de son transfert au bâtiment Justitia. "J'ai demandé d'user de psychologie, en expliquant aux accusés qu'il s'agit de leur procès" et qu'il est dès lors dans leur intérêt de se présenter, a expliqué mardi matin la présidente de la cour d'assises. "La psychologie n'a visiblement pas fonctionné", a-t-elle constaté. Elle a demandé à ce qu'un procès-verbal soit dès lors rédigé. Laurence Massart a également précisé qu'aucun certificat médical n'avait été reçu concernant l'absence de Salah Abdeslam lundi, l'accusé disant alors souffrir de la gorge. (Belga)