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Des militants pro-palestiniens ont maculé de peinture rouge des agences bancaires à Gand et Bruxelles. Leurs actions visaient BNP Paribas Fortis, qu'ils accusent, dans un communiqué de presse publié lundi, de "complicité" dans "l'actuel génocide à Gaza".
La banque a déclaré lundi qu'elle "condamnait fermement" les actes de vandalisme et qu'elle se réservait le droit de porter plainte contre les responsables.
Les activistes affirment que BNP Paribas investit "dans des sociétés qui fournissent à Israël non seulement des armes, mais aussi des composants nécessaires au maintien du régime d'apartheid, tels que des pièces pour le matériel d'espionnage, des machines de démolition et qu'elle soutient des entreprises de construction de colonies".
La banque conteste ces allégations et affirme "partager les préoccupations concernant la situation au Moyen-Orient et l'impact de ces événements tragiques sur les populations civiles". Elle affirme également appliquer strictement toutes les lois, règlements et accords en la matière.
Ce n'est pas la première fois que des banques sont recouvertes de peinture par des militants pro-palestiniens, qui cherchent à mettre en évidence l'implication financière de ces dernières dans le conflit au Proche-Orient. À Gand, des bâtiments universitaires ont également été vandalisés à plusieurs reprises, pour dénoncer les collaborations entre l'UGent et des institutions académiques israéliennes.