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La chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé lundi de remettre en liberté sous conditions un homme de 53 ans, soupçonné d'être le commanditaire d'une fusillade qui a fait un mort, le 19 mai dernier, sur l'avenue Stalingrad à Bruxelles. L'information, rapportée par la Dernière Heure, a été confirmée mardi par le parquet de Bruxelles. Trois autres suspects, dont un fils de l'homme remis en liberté, sont toujours en détention préventive, et un second fils, mineur d'âge, est toujours recherché.
La fusillade a eu lieu le dimanche 19 mai vers 23h00, lorsque quatre hommes sur deux scooters ont traversé l'avenue Stalingrad. L'un d'eux a ouvert le feu sur le café El Massirat. Deux personnes ont été blessées et l'une d'elles, un homme de 28 ans originaire d'Alost, a succombé à ses blessures à l'hôpital. Il s'agirait d'une victime innocente, touchée par accident dans la fusillade.
Selon diverses sources du dossier, la fusillade serait la conséquence d'un incident survenu plus tôt dans la journée de dimanche au café El Massirat. Le commanditaire présumé de la fusillade a été impliqué dans une bagarre dans l'établissement et aurait reçu des coups qui lui ont fait perdre plusieurs dents. L'homme aurait porté plainte auprès de la police, mais aurait également incité ses fils à se venger.
Ces deux enfants seraient allés demander des comptes au propriétaire du café, mais ce dernier ayant refusé de montrer ses images de vidéosurveillance pour identifier les autres personnes impliquées dans la rixe, les deux fils seraient repartis. Ils seraient revenus quelques instants plus tard avec deux autres personnes munies d'une arme à feu.
Le père, l'un de ses fils et un troisième suspect ont été interpellés peu après la fusillade. Un quatrième suspect a été interpellé fin mai.