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La première option reste d'avoir une majorité néerlandophone, rassurent PS et MR

Le chef de file des socialistes bruxellois francophones, Ahmed Laaouej, a nuancé vendredi le supposé projet des partis bruxellois MR - PS - Engagés de ne pas attendre les néerlandophones pour mettre en place un nouveau gouvernement au moins partiellement fonctionnel (la partie néerlandophone resterait en affaires courantes). Une piste que la ministre flamande Cieltje Van Achter (N-VA) avait immédiatement taxée d'"inimaginable et irrespectueuse".

"Le formateur (le libéral David Leisterh) a pris des initiatives, et il est dans son rôle, en consultant des juristes", a résumé Ahmed Laaouej au micro de la chaîne LN24. Mais "l'option 'number one' reste d'avoir une majorité côté néerlandophone, et il faut s'y tenir du mieux qu'on peut", assure-t-il. Parallèlement, il "faut constater qu'il y a toujours un blocage côté néerlandophone, et, nous francophones, n'allons pas pouvoir en être les otages". La piste d'un gouvernement seulement partiellement renouvelé, côté francophone, semble "pratiquement possible", mais "est-ce politiquement possible, c'est une autre question", ajoute le socialiste, prudent.

La veille, sur le même plateau, David Leisterh lui-même, formateur bruxellois pour les francophones, avait fortement minimisé la probabilité d'envisager cette piste, une "aventure extrêmement dangereuse". Il a assuré s'être adressé "à plusieurs experts" pour "connaître les options", mais que l'attente restait d'avoir une majorité néerlandophone au côté du trio MR - PS - Engagés.

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